samedi 25 juin 2016

2.5. La maison ancestrale de l'homme blanc

Selon notre reconstruction, le centre égyptien de la civilisation a été créé par des personnes de race blanche. Il convient de noter à cet égard que la seule momie de pharaon égyptien qui a été étudiée par des scientifiques était celle d'un homme blanc de type européen. C’était le pharaon Ramsès II. Sa momie a été amenée en France en 1976-1977 pour étude [1275: 1]. À Paris, elle a été soumise à des mesures approfondies en laboratoire, y compris sur la race. Il s’est avéré que Ramsès II avait des cheveux ondulés roux [1025: 2], p. 254-257. L'analyse anthropologique de la momie a montré que le pharaon était un homme blanc de type méditerranéen [1025: 2], p. 383. En d'autres termes, le célèbre pharaon égyptien Ramsès II était un européen prononcé. Une photographie du visage de la momie de Ramsès II est présentée sur la fig. 2.

L'Egypte, et l'Afrique en général, est-elle la maison ancestrale de la race blanche ? Probablement pas. Très probablement, l'homme blanc est arrivé en Egypte depuis d'autres endroits de la Terre et non pas à partir des profondeurs de l'Afrique. Dans le cas contraire, on pourrait s’attendre à des relations plus étroites entre l'Egypte antique et l'Europe médiévale d’un côté et l'intérieur de l'Afrique de l’autre. Dans le même temps, il est connu que les Egyptiens ne cherchaient pas en particulier à pénétrer profondément en l'Afrique et ne savaient même pas où se trouvait la source du Nil ni les causes de ses crues.

Mais leurs yeux étaient constamment tournés vers l'Inde et l'Asie du Sud-est. Par exemple, les Egyptiens connaissaient bien la voie de la mer Rouge à l'océan Indien et l’Asie du Sud-Est. En revanche, pour une raison que l’on ignore, ils ne naviguèrent pas autour de l'Afrique et ne n’essayèrent même pas de maîtriser ses côtes. En Inde et Orient ils naviguèrent constamment. Les épices et autres produits d’Inde et d’Asie du Sud-Est sont arrivés en Europe via l'Egypte. « La richesse des Mamelouks (en Egypte - NdA) leur est venue principalement par le contrôle du commerce des épices entre l'Inde et le monde chrétien via la mer Rouge. Même à la fin du XVème siècle la principale source de revenus du sultan mamelouk étaient les honoraires perçus par ce commerce » [624: 0], p. 434 Les Européens n’ont découvert la route maritime vers l'Inde par le cap de Bonne-Espérance qu’au XVIème siècle… Dans un certain nombre de sources anciennes, l'Océan Indien est combiné avec la Mer Rouge sous le nom de Mer d'Edom.

L'association étroite de l'Egypte médiévale et de l’Asie du Sud-Est suggère que l'Egypte pourrait avoir été habitée à partir de là à une époque. Si c’est le cas, la patrie d'origine de l'homme blanc doit être recherchée quelque part dans la région tropicale de l'Asie du Sud-Est. Après tout, une personne privée de laine, tels nos ancêtres primitifs, et qui n'a pas encore inventé les vêtements ne pourrait vivre que lorsque la température ambiante n’est pas trop différente de la température du corps humain. Et cette propriété s’applique à une bande proche de l'équateur où la température de l'air ne va presque jamais en-deçà/au-delà de 27-35 degrés Celsius. Mais dans la partie équatoriale de l'Afrique il n'y a aucune trace de population blanche indigène. Dans le même temps, la population indigène des tropiques de l'Asie du Sud-Est - Thaïlandais, Cambodgiens, Malais – ce sont des gens de race blanche.

Sur la fig. 4 nous présentons la carte des anciennes routes commerciales qui montre combien ont été étroitement liées l'Egypte et l’Asie du Sud-Est le long des anciennes routes maritimes côtières.
Selon notre reconstruction, ces voies navigables côtières étaient les plus anciennes voies de la civilisation. Les routes terrestres de l’Empire n’ont commencé à se répandre qu'à partir du XIVème siècle lorsque la capitale était déjà en Russie, fig. 1. […]
L’attirance des Européens médiévaux pour l’Inde et les produits indiens est bien connue de l’histoire. Et ce n’était pas juste un amour pour le voyage. Concernant l'Afrique, par exemple - en dehors de l'Egypte et ses environs - les Européens ont pendant une longue période été complètement indifférents.

Pourtant l'Afrique est beaucoup plus proche et plus accessible que l'Inde. Et les plantes tropicales poussent bien en Afrique, à partir desquelles on peut faire des épices. Enfin, en Afrique, il y a de riches gisements d'or et de diamants. Cela ne serait-il pas encore plus nécessaire à l’Europe ? Mais les Européens du Moyen Âge pour une raison quelconque ont recherché les épices indiennes et des biens en or et des diamants indiens, pas d'Afrique. En Afrique, ils étaient seulement intéressés par l’Egypte, et une étroite bande de la côte méditerranéenne.

En outre, la géographie européenne « antique » était encline à classer l'Egypte en l'Asie plutôt qu’en Afrique (!). « Beaucoup d'anciens ne connaissaient pas la vérité, si l'Egypte devait être comptée en Asie ou en Afrique… » [815: 0a], p. 8.
Les premières tentatives européennes pour explorer l'Afrique intérieure ont commencé seulement au XVIIIème siècle, [4], p. 177. Même en 1771, « personne ne savait ce qu'était un voyage à travers l'Afrique » [4], p. 177. Dans le même temps, l'Inde, l'Asie du Sud-Est, la Chine et même la lointaine Amérique ont depuis longtemps été bien documentées grâce aux efforts inlassables des Européens pour pénétrer en Inde et en Asie du Sud-Est.

Par conséquent, le plus probable est que les ancêtres de l'homme blanc ne sont pas venus d'Afrique mais d'Asie du Sud-Est. Puis, après être passé le long des côtes des mers du sud au-delà de l'Inde et de l'Iran, ils sont arrivés en Egypte, fig. 1. Puis en Russie et en Europe. Et tout cela n’a pas pris tant de temps que ça. Voilà pourquoi les Européens médiévaux n’ont jamais oublié l'Inde, et ont constamment utilisé les épices orientales et autres produits orientaux, et étaient constamment à la recherche d’une route maritime vers l'Orient. Quant à l'Afrique ils n’y pensaient même pas. Ceci est notre reconstruction.

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