dimanche 31 mai 2015

Qui a réellement écrit les œuvres de Shakespeare?


http://chronologia.org/shakespeare/index.html

Dans cet ouvrage Fomenko et Nosovsky s'attaquent au mythe Shakespeare. Ils sont loin d'être les premiers, bien sûr. Mais leur perspective est moins le 'qui' et plutôt le 'pourquoi.' Pourquoi les véritables auteurs ont-ils eu besoin d'inventer à la fois Shakespeare et ses œuvres?

Avec Shakespeare nous sommes - officiellement - entre 1564 et 1616. Soit la fin du XVIème s. Dans la Nouvelle Chronologie, le XVIème s. est la période pendant laquelle l'Empire Rus-Horde qui s'étend alors jusqu'à l'Europe de l'ouest commence à se fracturer. Les différentes provinces réclament leur indépendance du pouvoir central et le "droit à l'autodétermination."

C'est à cette époque que les langues européennes prennent leur essor: le français, l'anglais, l'italien, l'allemand...Les dialectes existaient déjà mais n'étaient n'y complets ni répandus. [On nous dira par exemple que Dante a inventé l'italien au XIVème s. mais que les gens ont continué à utiliser le latin pendant encore deux siècles avant de changer définitivement!]

On dit de Shakespeare qu'il a utilisé dans ses œuvres plus de 16.000 mots, quand la conversation de tous les jours n'en compte que 500 et que la langue anglaise à l'époque ne devait pas en compter autant.
A l'époque, l'anglais était parlé à Londres, et pas par tout le monde. Idem pour le français, parlé à Paris, et encore.
Jusqu'au XIXème s. ces langues étaient à peine majoritaires dans leur pays d'adoption, les idiomes locaux étant largement utilisés. Comme on l'a vu dans un billet précédent, les Gallois étaient plus familiers de l'hébreu que de l'anglais encore au XIXème s. En France, il faudra attendre l'école obligatoire pour que le français s'impose définitivement à l'échelle nationale.

Le développement d'une langue propre était une des étapes fondamentales  pour s'affranchir de l'Empire.

Un autre objectif des pièces de Shakespeare était de réécrire l'histoire tout en faisant de la propagande.

Prenons les titres de certains chapitres de l'ouvrage de F&N:

Chapitre 1: Geoffrey de Monmouth dans 'Le Roi Lear' c'est Ivan le Terrible
Chapitre 2: Hamlet est basé sur les biographies de Christ-Andronicus et Jean le Baptiste, écrit dans un esprit sceptique et anti-évangiles
Chapitre 3: Macbeth et Lady Macbeth: la légende du roi Hérode, de la reine Hérodias, de Jean le Baptiste et de Christ-Andronicus
Chapitre 4: Timon d'Athènes: l'histoire de Judas Iscariote dans un esprit anti-évangiles.
Chapitre 5: Henry VIII: Ivan le Terrible et Esther = Helena Voloshanka
...

Tout comme 'Le Roi Lion' est la version Disney d'Hamlet, Hamlet et la version anglaise et moqueuse de la vie du Christ (entre autres). Comme on le verra dans les billets suivants, Shakespeare est loin d'être le seul (Rabelais, Cervantès...) à avoir publié des œuvres pour tourner en dérision les anciens maîtres de l'Empire.
Les auteurs ont ceci en commun: faire de la propagande à la fois en se moquant de la Rus-Horde du point de vue politique mais aussi de ses croyances religieuses en tournant en dérision la biographie du Christ et les évangiles.

Le but final était de couper tous les ponts (politiques, religieux, linguistiques) afin de pouvoir gagner l'indépendance tant souhaitée.

vendredi 29 mai 2015

La traversée "miraculeuse" de la "Mer Rouge"



6. Exode de Moïse. Le passage par la mer. 
6.1. BIBLE: Traversant sur ​​l'eau comme sur la terre ferme 

Donc, en sortant de la capitale, l'armée a été envoyée vers la mer Rouge. Les commentateurs modernes ont systématiquement placé la mer Rouge près de l'Égypte, l'identifiant avec la mer Rouge. Cependant, comme nous l'avons vu ci-dessus, une autre lecture est possible. Ce peut être la mer Noire de Russie, vers laquelle l'armée et Moïse se dirigèrent, descendant du nord au sud. Par ailleurs, les mots « noir » (ЧЕРНЫЙ  = tcherniy) et « rouge » (ЧЕРМНЫЙ = tchermniy) = rouge (красный = krasniy), les prononciations en russe ne diffèrent pas. 

[Rappel : pour les auteurs, Moïse, que l’on peut identifier avec d’autres personnages célèbres, n’a pas « libéré le peuple hébreu, » il a mené une campagne de conquête « ottomane / atamane » au début du XVème s., vers 1430. Comme ils le disent : « Notre pensée est que Pharaon a permis à Moïse de commencer la campagne officieusement, comme pour dire, “vous prenez l'armée, et je prétends ne rien savoir. La responsabilité de toutes les conséquences de la campagne est entièrement sur ​​vous. » Les habitants de la capitale - Veliky Novgorod = Yaroslavl - s’y sont plus tard opposé et ‘Pharaon’ a envoyé des troupes pour stopper Moïse.
Aussi, les Israélites / Hébreux / Juifs sont souvent appelés dans la Nouvelle Chronologie  Богоборцев = bogobortsev = impie, athée, et également ‘théomachistes’ = ‘combattant Dieu’, car ils formaient la communauté non chrétienne de l’empire Rus-Horde.]

La Bible décrit les événements suivants : « Les enfants d'Israël entrèrent au milieu de la mer à sec, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche. (14:22) Moïse étendit sa main sur la mer. Et vers le matin, la mer reprit son impétuosité, et les Égyptiens s'enfuirent à son approche; mais l’Éternel précipita les Égyptiens au milieu de la mer. (14:27) En ce jour, l’Éternel délivra Israël de la main des Égyptiens; et Israël vit sur le rivage de la mer les Égyptiens qui étaient morts. (14:30) »

Mais la Bible d’Ostrog parle de « vagues gelées » !

Nous pouvons voir très clairement décrite la traversée d’une rivière couverte de glace ! Les théomachistes marchaient sur la mer, par sur le fond de la mer ou la terre ferme. Bien sûr, les éditeurs ultérieures de la Bible, ou n’ont pas compris, ou ont éliminé spécifiquement la référence à la mer couverte de glace, et nous ont habitué à une idée fantastique que les eaux se séparèrent et les théomachistes passèrent entre elles comme entre deux murs. 

L'armée de Moïse a traversé la rivière sur la faible glace du printemps, probablement dans la nuit. Dans la matinée, les poursuivants ont marché sur la glace affaiblie et sont tombés dans l'eau. Bien sûr, ce succès a été considéré par les fugitifs comme une délivrance miraculeuse.
Nous pensons que c’est la Volga qu’ils ont traversé, pas la mer. Mais même si c’était la Mer Noire, l’histoire scaligérienne a noté plusieurs cas où elle gela entièrement : 500 av. J. C., 401 AD, 764 et 768 AD, 801 AD ; tout comme le Danube en 822 et la Mer Adriatique en 860 (probablement pas, et surtout pas toute la mer).
On notera que ces événements climatiques majeurs se sont tout produits avant le Xème S ; puis après plus rien. C’est tout simplement à cause des siècles fantômes de l’histoire scaligérienne.
Le gel de l'ensemble de la mer Noire est une absurdité évidente. Par conséquent, dans les vieilles chroniques, au lieu de la mer Noire sont apparemment nommés certains autres plans d'eau. Très probablement, certaines congélations de rivières. Nous rappelons également que, au contraire, les vieilles chroniques appelaient les RIVIÈRES ‘MER’. Par exemple, la Mer Méditerranée est peinte comme un grand fleuve. La raison en est que, dans l'ère de la navigation à courte distance – c.-à-d. juste le long de la côte - les marins ne pouvaient pas estimer la largeur de la mer.

L’image suivante montre une ancienne gravure de la Bible de Skaryna montrant le passage des Israéliens = athées au-delà du Jourdain [en tenue médiévale, bien sûr] :
Les chefs d'Edom s'épouvantent; Un tremblement saisit les guerriers de Moab; Tous les habitants de Canaan tombent en défaillance. Exode 15:15.
Dans la Bible d’Ostrog, l'expression « tombent en défaillance » est à l’origine « fondu, » une référence probable au dégel d’une rivière / d’un plan d’eau. Puis, quand les éditeurs tardifs ont éliminé les traces du nord dans la Bible, ils ont enlevé la glace, mais accidentellement gardé le mot « fondu. » Le résultat est une confusion de l’expression puisque les gens ne peuvent pas ‘fondre.’ La confusion est d’autant plus possible que les mots russes – ЛЬДЫ и ЛЮДИ = Ldi et Lyudi = la glace et les gens – sont très proches.
Ce qui a donné l’expression « les gens ont fondu. » En polonais, les mots lo’d (glace), et lud (peuple) se prononcent de la même manière.

Israël vit sur le rivage de la mer les Égyptiens qui étaient morts. Exode 14:30.
Comment peuvent-ils voir les corps s’ils ont été emportés par les eaux ? Et si les corps sont du côté opposé aux théomachistes, alors on peut penser plus probablement qu’ils ont traversé une rivière et pas une mer.
La Bible d’Ostrog dit que « les enfants d’Israël virent les Égyptiens [ИЗМЕРША - gelés] en mer. »

6.2 Alexandre le Grand traversant l’eau comme la terre ferme est une autre réflexion de la conquête ottomane du XVème s.

Flavius Josèphe fait le parallèle entre la traversée de Moïse et un événement similaire chez Alexandre le Grand [la bataille le long de la rivière Granique (?)].
Nous avons déjà noté le recoupement entre les événements de la vie d’Alexandre avec ceux de la vie de Joshua, successeur de Moïse. Il n’est donc pas étonnant de trouver un autre parallèle avec Moïse directement. On trouve la traversée de la mer par Alexandre mentionnée chez Plutarque dans ses « biographies comparatives. »

Tournons nous vers le roman « Alexandrie » ou « Alexandrie serbe » des XIV-XVème s. C’est un roman très populaire chez les Slaves, les Grecs, les Roumains.
Un moment majeur de la biographie est la lutte contre Darius, les perses représentant en général la Rus-Horde (‘P-Rus’). Un peu comme Moïse et Pharaon.
Darius bannit Alexandre. Déguisé en persan, celui-ci revient à la cour de Darius. Cela rappelle Moïse, lui aussi expulsé avant de revenir à la cour de Pharaon. Les deux s’emparent de l’or et l’argent avant de quitter la ville. Les deux traversent une mer/rivière dans laquelle leurs poursuivants périssent.

[A noter qu’Alexandre le Grand se retrouve également dans la chronique persane « Shahnameh. »

Alexandre Nevsky piégea de la même manière les troupes allemandes et livoniennes sur le lac gelé Chud et elles furent en partie noyés. http://chronologia.org/charskii_rim/08.html


« Apparemment, toutes les trois bataille mentionnées sont le reflet d'un seul événement réel, probablement du XV siècle. »
Tite-Live raconte lui aussi un événement similaire impliquant les troupes de Rome et D'Istrie.]

jeudi 28 mai 2015

Les 10 plaies d'Egypte et l'exode de Moïse suite

Passons maintenant à l'interprétation du même sujet par Fomenko et Nosovsky.


Les auteurs se servent de plusieurs références, dont la Bible, Flavius Josèphe (une légère variation de l'Ancien Testament d'après F&N), et surtout la Bible d'Ostrog déjà mentionnée.

Concernant cette dernière, voilà plus d'informations:

http://www.chronologia.org/rare/ostrojbible/index.html

"Cette Bible est très important pour la nouvelle chronologie car elle contient beaucoup de preuves d'une véritable histoire russe. Voir. Plus de détails dans le livre de G. V. Nosovsky & A. T. Fomenko "La Russie Biblique".
Les éditeurs des Bibles tardives ont sournoisement anéanti toutes les "trace du nord" (mentions de la neige, de la glace, etc.), qui sont encore sur les pages de la Bible d'Ostrog, et montrant, en particulier, le fait que de nombreux événements bibliques importants ont eu lieu en Russie, et non pas dans les pays tropicaux du Moyen-Orient et l'Egypte africaine."

(Pour donner un exemple, je vais reprendre l'article de Sasha Poltavsky cité dans le 1er article sur le sujet de l'exode:


Soon behind a difference of texts which could be accepted sometimes for a typing error, the tendency of deliberate distortions began and overwondering to come to light. For example, if in the majority of old canonical Bibles, the Moses led the people (KJV) "into the midst of the sea upon the dry" - (AB) "the waves were congealed in the midst of the sea", but in the Bible of 2000 (RBC) it is already unambiguously specified "on a sea floor".
It happened a qualitative turn in perception of annals of Exod with accumulation of the material . Obvious distortions have served as a key to restoration of initial sense of all..

...dans la majorité des Bibles canoniques, Moïse conduisit son peuple (KJV) "au milieu de la mer à sec" contre (Bible des Apôtres) "les vagues étaient gelées au milieu de la mer," et dans la version de l'an 2000, on parle de "fond de la mer"...)

Revenons à F&N http://chronologia.org/xpon6/x6_04_0104.html#4

Ils mentionnent la Bible d'Ostrog donc, qui parle de lacs et de forêt à propos de l'épisode des 10 plaies, choses qu'on ne trouve pas en Egypte.
Contrairement à Sasha Poltavsky et son interprétation par activité volcanique, Fomenko et Nosovsky démystifient l'épisode entier en trouvant des explications rationnelles aux diverses plaies.

Ils traitent le sujet en passant dans un autre ouvrage:

http://www.chronologia.org/kazaki_arii/01_05.html

"Comme nous l'avons montré dans le livre "La Russie Biblique", Chapitre 4, les "plaies" bibliques sont le reflet d'une certaine période d'épidémies et de catastrophes naturelles en Russie et en Europe dans la première moitié du XVe siècle, ris.1.86 , ris.1.87 , ris.1.88 . Nous avons dit que la Bible contient la datation de l'Exode des troupes de Moïse, qui donne approximativement 1430. Juste avant l'Exode, dans la Bible, l'Egypte est bombardée des "plaies" ci-dessus. Il est frappant de constater que sur les pages de l'histoire russe, relative à 1420-1430 ans, nous voyons une description d'une catastrophe extraordinaire en Russie. Par exemple, une terrible épidémie de peste qui a éclaté avec une force particulière dans ces années. C'était la dernière d'une série de plusieurs autres catastrophes terribles en Russie sur cette période [362], v.5, Chapitre 2, colonnes 125-126. Les descriptions russes de certaines d'entre elles sont remarquablement bien en commun avec l'histoire biblique des "plaies"."


(Dans ce chapitre ils démontrent la présence de Moïse dans le Mahabharata. Les événements décrits dans cet ouvrage sont un fantôme des événements de la Russie biblique des XV-XVI siècles.)

Pour F&N, les événements n'ont rien d'extraordinaire et cadrent bien avec la datation de 1430.

mercredi 27 mai 2015

Les divinités hindoues Vishnou et Shiva + koliada bulgare

En référence à l'article précédent de Sasha Poltavsky. 

Vers la fin il liste l'origine orthographique de plusieurs noms de divinités dont celles hindoues:

ЖИВЫЙ - jiviy (ЖИВА - jiva, ШИВА - shiva = VIVANT)

It is interesting, that in Bulgarians-pomakov's kolyada's songs, caroling the Gospels, the God the Father - God Vishnu (Вышний - Highest), the God the Son - Krishna (Christ), Spirit Sacred - the White God. Language Bulgarian kolyada's, the centuries written down at 17-18, is very close to Russian. I will remind, that Bulgarians have moved to the Balkans from the mid Volga and undoubtedly participated in Exod.


Il est intéressant de noter que dans les chansons de koliada [festival "préchrétien" [dans la chronologie scaligérienne - en fait une référence directe à 'Christ'] plus tard intégré à la célébration de Noël] des Pomaks de Bulgarie chantant l'évangile, Dieu le Père est appelé Vishnou (de Вышний - vishniy = Le Plus Haut), Dieu le fils est appelé Krishna (le Christ), et le Saint Esprit – le Dieu Blanc. La langue des koliada bulgares date des 17ème-18ème siècles, elle est assez proche du russe. Je rappellerai que les Bulgares sont partis des Balkans depuis la Volga et ont sans aucun doute participé à l’exode.

Voilà ce que Fomenko et Nosovsky ont a ajouté: ils donnent des exemples de ces koliadas usant de ce terme "Vishnou" pour Dieu et montrent les références à Jésus dans ces chansons soi-disant païennes. "... les traditions et les chansons de Kolyada ont conservé de nombreux moments importants de l'histoire du Christ, manquant dans le Nouveau Testament."

Dieu Tout-Puissant («Seigneur Vishnou") = Всевышний Бог - vsevishniy bog ("Бог Вишну" - bog vishnou) [bog = dieu, vse = tout, vishniy = puissant]

Les auteurs montrent également l'identification du Jourdain biblique avec le Danube, ainsi que le lien entre koliada (donc, chrétien) et Chaldée.

"...Basé sur notre reconstruction globale, l'ancien royaume des Chaldéens correspond à l'âge le plus susceptible des XII-XIVème siècles. Autrement dit, le temps jusqu'à la conquête ottomane = Ataman avant l'adoption du christianisme dans sa forme actuelle. Voir ci-dessous, Chapitre 7. Le royaume des Chaldéens était, comme nous le comprenons maintenant, chrétien, mais à cette époque, il était différent. Mais ensuite il y a l'idée que le mot Haldia [ХАЛДЕИ en russe, le 'X' se prononce +/- comme la 'jota' espagnole, et se transcrit en général 'kh'] vient du mot Kolyada. Voilà ХАЛДЕИ (Khaldey) = KOLYADOVTSY = CHRETIEN. Et le royaume des Chaldéens le royaume du Dieu Kolyada."

Les 10 plaies d'Egypte et l'exode de Moïse

Une analyse qui vaut ce qu'elle vaut des 10 plaies d'Egypte (thèse laquelle certains seront probablement familiers) et de l'exode des hébreux menés par Moïse, par Sasha Poltavsky - en anglais:

http://new.chronologia.org/polemics/poltavsky/the_10_plagues_of_egypt_is_a_volcanic_winter_exodus_crimea_en.html

L'auteur fait des comparaisons entre les différentes versions de la Bible, dont une des plus anciennes, la Bible d'Ostrog (1581).

jeudi 21 mai 2015

Adam et Ève


Adam et Ève selon l'iconographie médiévale.
Les représentations nues du couple sont plus
tardives, vers les XV-XVIIème s.


Adam selon une gravure d'une Bible de 1558.

Dans les paragraphes de la page suivante extraite du livre "Le Roi des Slaves"
Fomenko et Nosovsky expliquent comment ils sont arrivés à estimer au Xème siècle la période à laquelle aurait vécu Seth, le fils d'Adam et Ève.

mardi 19 mai 2015

Jules César en tenue fort peu traditionnelle

En règle générale, plus les illustrations sont anciennes, plus elles sont fidèles à la Nouvelle Chronologie.

Miniature du XIVème s. (supposément) tirée du De bello civili de Lucan. On y voit Jules César après sa victoire sur Pompée.


Miniature du XVème s. qui montre l'"antique" Jules César franchissant le Rubicond. On aperçoit l'aigle bicéphale sur les bannières - un symbole connu de l'Empire de la Horde.


Extrait de l'Ab urbe condita de Tite-Live du XVème s. Les romains sont dépeints comme des chevaliers médiévaux. 

lundi 18 mai 2015

La Russie n'est pas exempte d'un décalage historique


Un décalage de 410 ans inhérent à l'histoire russe.


3.10 Une vieille carte de Moscou d'un livre publié par Alain Malais à Paris en 1683. En bas on distingue des moscovites portant des turbans. 3.11 Détail.


3.6. La réception d'un dignitaire étranger en Russie. Gravure du XVI ou plutôt XVIIème s. C'est le Russe qui porte la longue robe et le turban, un cimeterre à son côté.

3.7. Le Grand Prince de Russie reçoit des cadeaux. Lui aussi porte un turban, ainsi que les boyards à sa gauche.

samedi 16 mai 2015

Les excellentes vidéos de LaMiseàJour du Cerveau n°6

Vidéo 10 : la Jérusalem oubliée

Origine du mot "juif"


Le mot russe pour 'juif' se prononce 'yevrey', et vient du mot 'prêtre', prononcé 'yerey', et ne faisait donc, à l'époque, référence ni à un groupe ethnique, ni à une religion.

Une origine confirmée par le fait que dans les textes médiévaux en slavon d'église utilisent souvent les mots 'yevrey' et 'ioudey' (judéen) côte à côte, ce qui serait étrange s'ils étaient effectivement synonymes.

vendredi 15 mai 2015

Des chiffres romains

Comme l'évoque Garry Kasparov dans la préface du "Book of Civilization" de Kesler et Davidenko, les civilisations de l'antiquité n'avait pas de système de comptabilité fiable.

Essayez d’additionner DCCXXVII et MCDXLVIII, ou de multiplier XLVI par LXXII, ou de diviser MCCXV par V...

Les chiffres arabes ont ceci pour eux qu'il y a une chiffre pour les unités, un pour les dizaines, etc... Pas les chiffres romains, hébreux, ou égyptiens.

Comment bâtir les pyramides d'Egypte sans une manière rapide de calculer les intrants et extrants? Les dimensions et les volumes? 

Imaginez la comptabilité de la légion romaine: des centaines de milliers d'hommes au bas mot, dans des dizaines de pays, devant toucher leur solde, devant recevoir de l'équipement. Il faudrait encore plus de comptables que de soldats!
Imaginez la comptabilité du trésor public à Rome. Imposer des centaines de milliers d'habitants et comptabiliser les recettes et les dépenses. C'est un casse-tête chinois puissance cent!
Sans être architecte vous vous doutez que bâtir un immeuble requière des mathématiques. Quid du Colisée (même s'il a été bâti plus tard)? Des aqueducs? Du mur d'Hadrien?

En parlant des chinois, eux disposaient du boulier, un système de comptage tellement efficace qu'il est encore couramment utilisé de nos jours. Il n'y a pas de trace d'une telle invention dans les civilisations antiques.

L'argument circulaire consistant à dire que c'est possible puisqu'il l'ont fait n'explique rien. Il n'est tout simplement pas possible de mener des calculs de grandes quantités en chiffres romains.

jeudi 14 mai 2015

Angleterre

Parallélismes entre les dynasties britannique et byzantine





Le Roi Arthur comme une réflexion de la Horde qui avait les îles britanniques aux XIV-XVIème s.



Guillaume le Conquérant et la bataille d'Hastings de 1066, une réflexion de la 4ème croisade de 1204.


mercredi 13 mai 2015

Le problème des dates anciennes

Le problème avec nombre de dates anciennes originales est qu'elles ne sont pas comme on les attend. Sur beaucoup d'images et de tableaux, le premier caractère est un fait un 'I' majuscule, pas un '1', qui indiquait l'ère de Iésus/Dieu. L'année que les auteurs indiquaient était la leur d'après leur comput (commençant en 1053).


Dans le premier dessin, d'Altdorfer, l'année est indiquée I.706 - et devrait être 506 selon Scaliger - (avec un point entre le 'I' et l'année).
Dans la deuxième image, de Dürer, l'année est indiquée par i.524.


La première image, Scharz, montre i380.
Ci-dessus à gauche, J548.

samedi 9 mai 2015

Pourquoi Champollion n'a PAS déchiffré les Hiéroglyphes - Abbé Affre

Abbé Affre:

Il paroit donc constant qu’il existe des hiéroglyphes qui sont alphabétiques ou phonétiques. p. 13

M. Champollion a prétendu, dans les derniers temps, que le plus grand nombre des hiéroglyphes étoit phonétique ; mais il se trouve en opposition avec les auteurs anciens, et notamment avec Saint Clément d’Alexandrie. p. 15

Y a-t-il une méthode certaine de déterminer dans quelle direction les hiéroglyphes doivent être lus ? […] M. Klaproth prétend que les Égyptiens n’ont jamais eu de méthode invariable…p. 17

M. Champollion s’est trompé en essayant de lire le monument d’Abydos horizontalement.


Pourquoi Champollion n'a PAS déchiffré les Hiéroglyphes - Klaproth

Julius Klaproth:

jeudi 7 mai 2015

La Guerre de Troie

Illustrations anciennes de la guerre de Troie:




Voilà le cheval de Troie selon Fomenko et Nosovsky:


C'est l'aqueduc qui a été utilisé pour que les troupes puissent rentrer dans Troie. Rappelons que dans la Nouvelle Chronologie, Troie = Constantinople = Jérusalem = Tsar Grad.

La guerre de Troie est une version alternative des croisades qui ont suivi de peu la crucifixion de Jésus (en 1185). Les croisés n'ont en effet pas attendu 1000 ans pour "libérer" ""Jérusalem"".
Il y a eu deux grands sièges, un en 1204, l'autre - la chute de Contantinople - en 1261. C'est ce que relate Robert de Clary, auteur du livre "La Conquête de Constantinople".

Voir http://www.chronologia.org/ord_rus2/2_04.htmlet http://www.chronologia.org/xpon7/x7_04.html (et http://new.chronologia.org/volume4/troya.html par E. V. Sakharov)

mercredi 6 mai 2015

Le "déchiffrement" des hiéroglyphes egyptiens suite

Extraits du livre La nouvelle histoire des Pyramides de Joseph Davidovits concernant la traduction de la stèle d'Irtysen (musée du Louvre). A noter que Fomenko et Nosovsky ont intégré les thèses de ce dernier pour expliquer la construction des pyramides et de nombreux autres bâtiments, statues et objets d'art de l'Egypte "antique" (en fait du Moyen Âge) - voir la vidéo n°4 de la Mise à Jour du Cerveau https://www.youtube.com/watch?v=Ziz_S056G8M.

Lignes 8-9
G. Maspero: "...Je sais ce qu'il lui appartient, la baisse des eaux, les pesées faites pour l'estimation des comptes,comment produire la forme et la faire rentrer et sortir, afin qu'un membre soit à sa place..."
M. Baud:"...Je savais malaxer (gâcher) les ciments, doser suivant les règles, creuser les fonds, introduire sans que cela dépasse ou creuse de façon que le membre (la chair) (reste ou) vienne à sa place..."
J. A. Wilson: "...Je sais (comment reconnaître) les niveaux de l'inondation, comment peser selon la règle, comment retirer, introduire quand il rentre ou sort, afin qu'un membre soit à sa place..."
A. Badawy: "...Je connais les parties de baagou; la pesée selon les normes; le laissant entrer et le laissant comme il sort, ou comme il va, de telle sorte qu'un membre soit à sa place."
Barta: "...Je connais les différentes parties de la transformation, comment déterminer le calcul exact..."
p.139

On a donc, des fois le présent ('sais'), des fois le passé ('savais'), des fois le singulier ('règle'), des fois le futur ('règles'), des mots différents interchangeables ('malaxer-gâcher', 'membre-chair'), des contraires ('baisse des eau' vs 'inondation'),un mot non traduit ('baagou'), et un manque général de sens. C'est le genre de "traduction" que proposerait Google Translate s'il pouvait être saoul!

Lignes 11-12
G. Maspero: "...Je connais comment faire des amulettes, que l'on peut faire aller sans que le feu ne donne sa flamme, sans que notre être ne soit lavé par l'eau."
M. Baud:"...Je savais faire des jolis objets qui s'incrustent, qui ne sont pas fondus au feu, et qui ne sont pas délavables non plus à l'eau."
J. A. Wilson: "...Je sais comment faire (des objets en pâte et des choses incrustées), sans que le feu ne puisse les faire fondre, ni qu'ils puissent être délavés par l'eau."
A. Badawy: "...Je sais comment fabriquer des (objets) cuits, des objets coulés qui ne sont pas brûlés par le feu ni dissous par l'eau."
Barta: "...Je sais comment faire l'apparence extérieure (littéralement: les objets qui lui appartiennent) en faisant en sorte qu'un feu ne puisse les brûler; ils ne peuvent pas être délavés par l'eau."
p. 141

Là encore, on a des fois le présent ('sais'), des fois le passé ('savais'), des mots différents interchangeables ('amulettes', 'objets'), sans compter que la première traduction semble dire que les effets (en tout cas au moins le second) s'appliquent au porteur de l'objet, pas à l'objet lui-même comme l'indiquent les traductions suivantes.

Et vous nous dites que les hiéroglyphes ont été déchiffrés?! Lesquels exactement?!

Le "déchiffrement" des hiéroglyphes egyptiens

Les hiéroglyphes N'ONT PAS été déchiffrés. Les rares textes à disposition véritablement "traduits" sont le Livre des Morts et quelques papyrus variés. L'équivalent en volume d'une petite bibliothèque française est gravé sur les monuments egyptiens, plus de 95% des inscriptions n'ont jamais été "traduites". Les rares cas où les egyptologues s'y attaquent, les traductions varient formidablement d'un traducteur à l'autre!
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8. Pourquoi croyait-on que jusqu'à Champollion la lecture des hiéroglyphes égyptiens était fausse 

Aujourd'hui, on nous dit que le célèbre égyptologue français Champollion, ris.16.47, au début du XIXème siècle, a pour la première fois décodé les mystérieux hiéroglyphes égyptiens et révélé au monde les anciens textes de l'Egypte. La question est – pouvait-on, en Europe, lire les hiéroglyphes avant Champollion ? On pense que personne ne le pouvait… 
K. Keram dit : « Paradoxalement, le fait que personne n’arrivait à les déchiffrer était principalement dû à Horapollon, qui vécut au IVème siècle A.D. et donna une sens détaillé des hiéroglyphes... Il est clair que le travail d’Horapollon était la base pour toutes les enquêtes ultérieures... Ce profane pouvait donner libre cours à son imagination, mais les scientifiques, eux, étaient désespérés » [380], p.94. 
Donc, tout d'un coup il s’avère que bien avant le grand Champollion et jusqu'aux XVIIIème-XIXème siècles, on pouvait tout de même lire quelques inscriptions hiéroglyphiques habilement. Bien sûr, tout le monde ne comprenait pas, mais le sens était saisi. Pourquoi les scientifiques ont-ils fini par désespérer ? N’était-ce pas parce que la lecture pré-Champollion était contraire  à l’histoire scaligérienne ? Oui, comme le reconnaissent les historiens, c’en était vraiment la cause.
Par exemple, il s’avère que « des inscriptions hiéroglyphiques se lisent comme des passages entiers de la Bible et même de la littérature depuis avant le déluge : chaldéenne, juive et même des textes chinois... Toutes les tentatives d’interprétations étaient fondées à des degrés divers sur Horapollon » [380], p.96. Un autre exemple. Un des chercheurs français dit : « on a trouvé dans l'inscription du temple de Dendérah le centième psaume (c.-à-d. une fois encore la Bible - Ed.) » [380], p.95. 
Dans les textes hiéroglyphiques égyptiens se trouvent des textes chrétiens qui mentionnent le Christ [380], p.95. Telle était l'image peu avant Champollion. 
Pour les historiens du XIXème siècle, déjà élevés sur la chronologie de Scaliger, il était « absolument clair » que tous ces décryptages étaient « mauvais ». Par conséquent, comme l'a justement souligné K. Keram, « les chercheurs désespéraient », évidemment. « Il n'y a qu'une seule façon qui pourrait conduire au déchiffrement : rejeter Horapollon. Champollion a choisi cette voie » [380], p.96. 
Toutes les traductions de textes hiéroglyphiques pré-Champollion ont été invalidées. Et le blâme a été jeté sur Horapollon. Cependant, continue Keram, « quand Champollion déchiffra les hiéroglyphes, il est devenu clair à quel point les arguments d’Horapollon étaient justes » [380], p.94. 
Mais ensuite, il y a une confusion naturelle - après tout, Horapollon disait-il vrai, oui ou non? On nous dit ce qui suit. Il s’avère que « en général » Horapollon dit vrai, c.-à-d., il a décrit correctement le symbolisme des hiéroglyphes…
Ainsi, selon les égyptologues, il est autorisé d’utiliser le dictionnaire d’Horapollon pour la lecture des seules « vieilles inscriptions. » Mais utiliser le même vocabulaire pour lire les inscriptions « plus tardives » est strictement interdit. Parce qu'ils commencent à obtenir des traductions d'une certaine manière effrayante pour certains égyptologues. Par exemple, apparaissent soudainement des textes bibliques.
Tout cela est étrange et, franchement, soupçonneux. Si le vocabulaire inapproprié est utilisé pour certains textes, le résultat de la lecture ne devrait pas avoir beaucoup de sens, ce serait un ensemble aléatoire de mots. Mais, en dépit de cela, on obtient un fragment de la Bible! Et d'ailleurs, nous voyons « le problème que le dictionnaire d’Horapollon» posait pour l'histoire!
À notre avis, tout cela donne une image très contradictoire de l'histoire du déchiffrement des hiéroglyphes dans le XIXème siècle. On accuse en premier lieu Horapollon, qui conduit le déchiffrement à une « erreur de traduction ». Et puis, après l'établissement de l'autorité de Champollion, on admet prudemment que, après tout, Horapollon avait en grande partie raison. Cependant, on s'oppose immédiatement à l'utilisation de son dictionnaire pour traduire certains textes inacceptable pour les égyptologues scaligériens.
Après Champollion, la justification d’Horapollon était déjà sécurisée. Tous les décryptages, sauf ceux de Champollion et ses partisans, ont été déclarés nuls parce qu'ils « sont fait profane. » Et l’école de Champollion évite soigneusement la question de l'existence des textes bibliques écrits en hiéroglyphes en Egypte « antique ». Ces textes, aujourd'hui, sont supposément là.
[…]
Voici un exemple montrant que les textes hiéroglyphiques d’Egypte « antique, » contiennent, apparemment, des citations des psaumes chrétiens. À cet égard, nous notons que les citations des Psaumes sont très fréquentes, par exemple, dans les anciens textes liturgiques russes. Ils sont typiques seulement pour des livres chrétiens.
Le célèbre « Livre des Morts » égyptien [1448] contient un verset qui, dans la traduction des égyptologues, est : "Il ouvre l'horizon oriental du ciel, il brille sur l'horizon occidental du ciel, il m’enlève (?) pour que je puisse être fort. » …
À notre avis, le verset est une citation du Psaume 102 : « aussi loin qu'est l'orient de l'occident, il met loin de nous nos péchés » (Ps.102: 12).
… Il est évident que les égyptologues lisent vraiment bien les caractères individuels, mais le sens du texte dans son ensemble, ils ne le saisissent pas toujours. En fait, la séquence de hiéroglyphes, les images illustrant le verset du Psaume 102, devrait être comme ceci : est, ouest, ôter, fort (dans le sens de la privation du péché, expiation, fortification). Si la personne qui lit les caractères en général sait ce dont il est question, elle va les lire correctement…

mardi 5 mai 2015

La reconstruction de Stonehenge entre 1954 et 1958/1964

Des photos du fameux site pluri-millénaire de Stonehenge à travers les âges:


Peinture de 1835 par John Constable, à gauche.

Photo de 1877
Photo de 1901
Photo de 1920

http://fishki.net/46388-stroitelstvo-stounhendzha-108-foto.html

Le site montre 108 photos prises pendant la "restauration" de Stonehenge...entre 1954 et 1958/64.