lundi 23 novembre 2015

New Earth

Si je trouve d'autres articles pertinents de F & N ou autres qui méritent d'être connus je les posterai ici, mais ça ne sera pas de si tôt... Entre temps je vous laisse avec la chaîne de New Earth

https://www.youtube.com/user/everhungriescatgang/videos

qui est en anglais mais renferme bcp d'infos étonnantes. A défaut de traduire les vidéos en entier, peut-être des volontaires pourront-ils en faire des résumés ou extraire les images les plus intéressantes du point de vue récentiste.

La pyramide du Perthus


Apparemment faite pour se "débarrasser" des matériaux excavés pour faire passer l'autoroute, cette pyramide est fort bien orientée vers le nord. Elle fait penser aux pyramides chinoises sur lesquelles ils ont planté des arbres pour faire comme si elles n'existaient pas et les Chinois avaient toujours été là...

Cette pyramide du Perthus est tellement connue qu'elle n'a même pas sa propre page Wikipedia! Les ingénieurs des ASF ne sont-ils pas fiers de leur travail?! Où sont les photos et vidéos documentant son érection?

La noblesse noire britannique

Adolf ... Badin - Secrétaire de la Cour de Suède


G - Ambassadeur auprès du Roi du Portugal : grand homme noir
M - Envoyé aux Provinces Unies : fils d'un bel homme noir
D - Homme noir bien formé


G - noir
M - teint marron
D - teint noir


Grand, noir... Faux portrait d'un homme blanc pour dissimuler sa véritable couleur de peau.


 Charles Lenox : noir et pourtant représenté par le portrait d'un homme blanc...

Ici [ne veut pas dire que je souscris à tout ce qui se trouve sur ce site...]

samedi 21 novembre 2015

Autre source pour la Nouvelle Chronologie

Des momies blondes et rousses




Les archéologues ont découvert plusieurs momies inhabituelles,
dont un homme de 2,13 m.

Ils ont également découvert qu'elles étaient groupées
selon la couleur des cheveux, les blonds étant dans une zone,
les roux dans une autre.



Toutânkhamon, son ADN est à 99,6% d'Europe occidentale


La moitié des hommes européens partagent
l'ADN de Toutânkhamon.

Des barrages dans le Sahara






Des fleuves dans le Sahara

Les anciennes cartes montrent le Sahara parcouru par des fleuves et des lacs...

  
Le Sahara est passé de la verdure au désert en un instant







mercredi 18 novembre 2015

John Prester

Le Royaume du Prêtre Jean

Le royaume du prêtre Jean est un État chrétien mythique, qu'au Moyen Âge, des rumeurs venues d'Arménie et de Venise situaient en Afrique ou en Inde.

Il régnait sur un royaume "Nestorien" (chrétiens de l'est) perdu au milieu des pays musulmans et païens de l'Orient, au Moyen Âge.

En fait, John Prester est la corruption du Tsar Ivan qui régnait bien sur le monde connu au XVIème s., et à qui les "souverains" européens de l'époque étaient inféodés.

Qu'est-il arrivé à Dnipropetrovsk?

Dnipropetrovsk avant:

Dnipropetrovsk maintenant:

Surimposé:

L'ancienne Dnipropetrovsk a donc complètement disparu et RIEN n'est resté!!

NewEarth a fait un épisode sur les forts en forme d'étoile qui sont, comme la svastika et l'aigle à deux têtes, répandus à travers le monde entier. Mais des personnes mal intentionnées s'évertuent à creuser des carrières exactement à l'emplacement de ces forts, suffisamment profondes pour qu'elles soient inondées au bout d'un moment. Quelqu'un cherche-t-il à faire disparaître ces témoignages du passé?


(vidéo en anglais)

mardi 17 novembre 2015

Le Dieu de la Guerre

« Dieu de la guerre. L’Égypte antique : où tout a commencé.
L'émergence de l'agriculture et de l'État. L’or.
Le mariage de la Vierge avec Joseph-[Mont]-Mars. »

Le livre est largement consacré à une nouvelle vision du Dieu « antique » de la guerre, Mars (Arès). Il apparaît dans les Saintes Écritures et correspond à Joseph, l'époux de la Vierge Marie. Il est Saint Georges, qui est aussi le dieu égyptien Horus.

Introduction

1. À propos des datations et des reconstructions

2. Résumé de notre reconstruction de l'histoire de l’Égypte antique
2.1. La différence fondamentale entre notre reconstruction historique et celle de Scaliger
2.2. Il n’y avait qu’un Ancien Empire
2.3. Sur l'histoire des religions et l'époque du Christ
2.4. Égypte - le berceau de l'Ancien Empire
2.5. La maison ancestrale de l'homme blanc

2.6. Agriculture
~ 1. L'émergence de l'agriculture
~ 2. L'agriculture de la mère patrie – l’Égypte antique
~ 3. L'origine de l'astronomie et des calendriers en Égypte dans le cadre de l'agriculture
~ 4. L'apparition en Égypte antique des royaumes agricoles - le premier état dans le monde, l'embryon du futur Empire

2.7. L’Or
~ 1. Où et comment l'or est-il devenu une monnaie
~ 2. La circulation monétaire d'or a été introduite dans l'Égypte antique
~ 3. L’or en Europe
~ 4. Les historiens romains sur les mines d'or et d'argent
~ 5. L'histoire scaligérienne forgée de l'Autriche – le Norique slave
~ 6. Or et argent
~ 7. Les mines d'or de l'Empire. Les mines de Chudskoe [des Tchoudes]
~ 8. Pourquoi l'extraction d'or dans la Russie des Romanov a soudainement été multipliée par cent au XIXe siècle
~ 9. La ruée vers l’or sibérienne du XIXe siècle
~ 10. Les tentatives des historiens des Romanov pour effacer les traces de la prise de la Sibérie à la fin du XVIIIème siècle

2.8. Les Âges de Bronze et du Fer
~ 1. Le Cuivre et le bronze
~ 2. L’Âge de Bronze - une époque où l'Empire était encore en Égypte
~ 3. Comment les pyramides ont-elles été construites ?
~ 4. Quand le bronze a-t-il été inventé ?
~ 5. Le début de l'âge du fer et le transfert de la capitale de l'Empire de l'Égypte au Bosphore, vers les mines de fer

2.9. Le Grand Empire et l’Égypte « Antique » dans les siècles XIII-XIX
~ 1. La Guerre de Troie. Énée-Riourik et la fondation de la « Rome antique » sur la Volga. Les dieux de l'Égypte antique - les tsars du Grand Empire Médiéval Russe
~ 2. L’invention des armes à feu dans le XIVème siècle et de l'acier damassé dans le XVème siècle, et les changements importants liés à l'Empire. La fin de l’« antiquité » et le début de la conquête ottomane
~ 3. L’Égypte après la conquête ottomane

3. La datation astronomique indépendante de l'histoire de l’Égypte antique
3.1. La difficulté d'établir la véritable chronologie de l'Égypte antique
3.2. Sur la datation astronomique des égyptologues
3.3. Comment le Zodiaque d’Osiris de Dendérah a-t-il été « daté avec succès » par l’égyptologue star Champollion
3.4. Sur notre datation de l'histoire de l’Égypte antique
3.5. La datation du catalogue d'étoiles l'Almageste des mouvements propres des étoiles déplace l'astronomie de l’Égypte antique au Moyen Âge
3.6. Chronologie zodiacale de l’Égypte antique

4. Comment a été imaginée l'histoire de l’Égypte antique par les historiens du XVIIème siècle

5. Comment a été imaginée l'histoire de l'Égypte antique par les Égyptiens antiques eux-mêmes : selon leur opinion, le pharaon Sésostris ne faisait pas seulement la loi en Égypte, mais aussi sur les Scythes, c.-à-d. les Rus

6. Le tombeau de Toutankhamon : original ou faux ?

7. Osiris de l'Égypte antique – c’est le Christ à travers les yeux du christianisme des tsars

8. Sur le nom « Égypte »

Chapitre 1. L’Égypte antique - un pays chrétien médiéval, étroitement associé à la Russie

1.1. L’Égypte médiévale (version commune)
1.2. Comment les Européens ont découvert par eux-mêmes l'Égypte antique
1.3. L’Égypte antique - un pays chrétien. Croix égyptiennes
1.4 Croix orthodoxe sur les colosses de Memnon

1.5. Des événements chrétiens sur les images de l'Égypte antique
~ 1. L’Annonciation dans l'Égypte antique
~ 2. La Vache Sacrée - un symbole oublié de la Vierge. Certains traits des symboles de l'Égypte antique et Hindous remontent également au christianisme antique
~ 3. La Noël de Christ dans l'Égypte antique
~ 5. Le baptême dans l'Égypte antique
~ 6. L’Adoration des Mages dans l'Égypte antique
~ 7. Le Mariage de Joseph-[Mont] avec Marie-Isis
~ 8. Le combat de noce de Joseph-[Mont] avec un ours. Georges et le Dragon
~ 9. Le Roi David tue un ours
~ 10. Le Prince Iaroslav tue un ours, et la fondation de Yaroslavl
~ 11. L’ours dans les anciens mariages russes. Komoeditsa et comédie
~ 12. Fête russe de la protection de la Vierge
~ 14. La mise en place du mariage dans l'Empire
~ 15. Les règles apostoliques du mariage
~ 16. Chroniques historiques sur l'introduction du mariage
~ 17. Le mariage russe de Joseph et Marie dans le XIIème siècle comme un point de départ de notre histoire

1.6. Les temples égyptiens antiques comme des lieux de culte chrétiens
1.7. Quand a-t-on appris à lire les hiéroglyphes égyptiens ?
1.8. La destruction des inscriptions sur les monuments de l'Égypte antique
1.9. Qui, quand et pourquoi a effacé les noms, les noms de villes et de pays sur les monuments de l'Égypte antique
1,10. Dans quel est l'état nous sont venues les antiquités égyptiennes
1.11. Le scarabée solaire de l’Égypte antique - un hanneton russe ?
1.12. Caractéristiques des images égyptiennes
1.13. Le Paradis chrétien à travers les yeux des anciens Égyptiens

Chapitre 2. Le cimetière des Tsars du Grand Empire

2.1. Pourquoi les anciens Égyptiens ne pensaient qu'aux funérailles
2.2. Qui sont les anciens dieux égyptiens
2.3. Pharaons - les fils de Ra, à savoir la Volga
2.4. La Louxor égyptienne, où la vallée des Rois, appelé « Ibrim, » c.-à-d. « la ville d’Abram (Abraham) »
2.6. Notre reconstruction

Chapitre 3. Les Mamelouks

3.1. Les Mamelouks étaient baptisés
3.2. Les Mamelouks ressemblaient à des Européens
3.3. Selon le chronographe russe du XVIème siècle, les Mamelouks étaient des Valaques, c.-à-d. des Slaves
3.4. Les Mamelouks utilisaient la bannière des empereurs chrétiens Paléologues
3.5. Les Mamelouks connaissaient les langues slaves et tatares
3.6. Pourquoi les Mamelouks étaient-ils considérés comme des Circassiens ou des Géorgiens. Qui sont les Géorgiens historiques
3.7. Manteaux et cols de zibeline des Mamelouks
3.8. L'ancienne connexion entre le Nil et la Volga
3.9. Sodomie et Mamelouks
3.10. Pourquoi Mamelouks ont été considérés comme des « esclaves »
3.11. Pièces de monnaie égyptiennes 

Chapitre 4. Les Coptes

4.1. Les sépultures de l’Égypte « antique » au XIXème siècle après JC
4.2. Les Européens au XIXème siècle ont complètement détruit les églises coptes, et ensuite les ont reconstruites
4.3. Les traditions coptes de l’Égypte antique
4.4. Les symboles coptes l’Égypte antique
4.5. Les églises coptes l’Égypte antique


http://www.chronologia.org

samedi 14 novembre 2015

Nouvelles vidéos de la Mise à Jour du Cerveau - Falsifications

Les contrefaçons, une pratique courante dans l'histoire:


EXCELLENT! Trois grands faux: Troie, Toutankhamon, la Grande Muraille de Chine:


Stonehenge, un faux de plus:

L'Empire Romain selon Ptolémée

Il n'existe tout simplement pas!


Voir ici cette carte.

Rappelons que Ptolémée (90-168 AD) a vécu sous l'Empire Romain, mais sur le cartes tracées d'après ses indications, un tel Empire n'existe pas dans le monde connu!! [Et pour cause, c'est une invention.]

Voici par exemple un édifice "romain" avant et après. Avant, pas d'inscription au frontispice:


Après, une inscription bienvenue:

Bulgares vs Berbères

Les vidéos sont en anglais et non traduites mais ce n'est pas le monologue qui compte, ce sont les images, pour vous donner une idée des similitudes entre les 2 ethnies.

Bulgares

Berbères

Série Les Survivants de NewEarth sur YT [Reprise temporaire]

Je vais poster qqs brefs articles ces jours-ci, toujours relatifs à la Nouvelle Chronologie, mais bcp ne viendront pas de Fomenko et Nosovsky. Depuis qqs mois une russe anglophone fournit un travail gigantesque dans son ampleur et toujours fort intéressant. Voici sa chaîne YT et son site (encore en construction)

https://www.youtube.com/user/everhungriescatgang/videos

http://megaliths.org/

Sa série principale est intitulée "Les Survivants". Sa thèse est la suivante: une civilisation extrêmement avancée d'Hyperboréens/Atlantes a habité sur l'ensemble des terres émergés (et certaines immergées), et a été en grande partie détruite par des catastrophes, mais ceux qui ont survécu ont pendant longtemps régné sur et guidé les populations humaines actuelles. On leur doit les grosses constructions qui parsèment la planète: pyramides, temples, cathédrales... En gros, l'auteure amène la Nouvelle Chronologie à l'échelon supérieur: elle démarre bien avant là où Fomenko et Nosovsky commencent - c.-à-d. vers le Xème s., en Egypte, puis en "Russie" d'où sont partis ensuite les envahisseurs/colonisateurs à travers le monde - et comble les trous. [Les "Survivants" ont laissé leurs monuments non seulement dans les endroits connus mais également dans l'Oural (qui compte des pierres taillées bien plus grosses que celles de Balbek par exemple), dans plusieurs pays d'Afrique, etc... (En passant, ceci fait voler la thèse de Grimault avec son équateur penché.) On trouve par exemple sur Terre des "ligne de vie" qui sont des cadrillages parfaitement rectilignes au niveau du sol sur des dizaines de km, de souvent 20 m de largeur, qui se moquent de la topographie, et qui apparemment affectent la végétation de manière inexpliquée.] Ainsi la civilisation qui s'est répandue sur la planète entière était celle des "Survivants" et a été + ou - "récupérée" par la suite par les "Ottomans-Atmans" de F & N. [Exit la thèse des aliens colonisateurs, et bon débarras!]

Les Survivants se sont effacés petit à petit au cours des siècles mais leur influence était encore perceptible il y a à peine deux cents ans!!

Les vidéos sont en anglais, bcp + accessible que le russe, et j'espère qu'à l'avenir elles seront traduites en français parce qu'elles valent vraiment le coup. Pour les anglophones, si vous ne devez en voir qu'une, je recommanderais celle sur Saint-Pétersbourg: https://www.youtube.com/watch?v=MpRP4xNIWbs. La ville est bcp + ancienne qu'on ne le dit, et elle est pleine d’artefacts et objets inexplicables, comme de gigantesques colonnes et autres... Le 1er étage des maisons et en-dessous du niveau de la rue car la ville a dû être recouverte par une couche de 2 m de boue à un moment de son histoire. En dehors de la ville sont deux larges canaux presque parallèle + de 2 fois + longs que le canal de Panama, etc., etc...

Chaque vidéo apporte son lot d'information, parfois factuelle, parfois spéculative, mais toujours intéressante. C'est, à mon humble avis, le niveau supérieur de la Nouvelle Chronologie: moins mathématiquement et historiquement précis, mais dont la nature permet de combler bcp de lacune et de répondre à bcp de questions sans réponse jusque-là.

dimanche 6 septembre 2015

Blog interrompu jusqu'à nouvel ordre...

Des premières éditions de la Bible II



Nous voulons offrir de discuter l'idée suivante.

Avant le Concile de Trente s’il y avait des éditions imprimées de la Bible, elles étaient très peu nombreuses. Le fait est que bon nombre des « événements bibliques » à cette époque venaient tout juste de se produire … Il y avait plusieurs chroniqueurs avec des points de vue opposés … d’où la nécessité de convoquer le Concile. Et en effet, dans la seconde moitié du XVIème siècle, le célèbre Concile de Trente est formé autour du dur combat pour la Bible canon … Le fait que la lutte autour du canon et de la chronologie était sérieux est clair du fait que le Concile a duré, avec des interruptions, pendant dix-sept ans. Pendant dix-sept ans ils ne sont pas parvenus à atteindre un consensus. Enfin, la victoire a été obtenue. Et alors seulement a commencé l'impression de masse des « Bibles justes. » En même temps dans les différents pays. La faction gagnante nécessitait la diffusion la plus large de sa version de la Bible. Et toutes les autres versions de la Bible ont été mises à l '« Index des livres interdits, » créé, soit dit en passant, en 1546 [698], p.113. C’est pour elles (et leurs auteurs) qu’on a allumé des bûchers.
Par conséquent, la vraie vague de publications de la Bible tombe apparemment sur le XVIIème siècle. Cela veut dire qu’il faut déplacer le maximum sur le graphique du XVIème siècle dans le XVIIème. Le graphique exact de la fréquence des éditions de la Bible est représenté approximativement sur la fig.2.29.


(тридентский собор en 1550 = Concile de Trente)

Mais dans le même temps, la faction gagnante était intéressée par conférer l'autorité de l'antiquité sur son nouvel écrit tout juste compilé, édité et canonisé de la Bible. Ils voulaient faire apparaître le  livre comme canonisé, antique, faisant autorité, et qui pendant des siècles était exactement comme il est maintenant. Dans le même temps, ils disaient : bien sûr, pendant le millénaire volé, de « mauvaises personnes » ont faussé le texte sacré. Mais ils ont finalement restauré l’original authentique et ancien. Et tous les textes « mauvais » de la Bible furent inclus dans l '« Index des livres interdits. » Ils demandèrent à tous ceux qui ont des versions incorrectes dans leur maison de mettre leurs livres au feu. Et rapidement.
… C’est pourquoi ils ne mettaient pas l'année de la publication sur les éditions. La majeure partie des éditions de la Bible du XVIIème siècle ont été artificiellement repoussées cent ans en arrière. L'idée était simple : [se débarrasser de] « toutes » les éditions préconciliaires de la Bible. Pour ne pas oser douter que le Concile de Trente a approuvé le « vieux livre. »
En conséquence, le pic sur le graphique est déplacé depuis le XVIIème siècle vers les XVème-XVIème siècles …

Maintenant il devient clair pourquoi la Russie est à part dans la liste ci-dessus. Le fait est que nous avons décrit les fausses éditions antiques de la Bible qui ont été faites seulement en Europe de l'ouest. Après tout, le Conseil de Trent a été organisé par le catholicisme tout nouveau, l'Église de l’Europe de l'ouest, au cours de la Réforme et du dur combat avec le protestantisme. On croit que l'Église catholique orthodoxe n'a pas participé au Concile … La date des premières éditions russes de la Bible correspond à la réalité plus que celles des réformateurs d’Europe occidentale. Il n’y a pas à déplacer les éditions russes d'une centaine d'années dans le passé. La première édition, à Ostrog, remonte à 1580-1581, soit la fin du XVIème siècle. Cependant, il est possible que la publication de la Bible d’Ostrog date vraiment du XVIIème siècle. Et seule l'édition de Moscou de 1663 – c.-à-d. une publication de la seconde moitié du XVIIème siècle – est probablement datée correctement. Cette publication est considérée comme la première à Moscou.

Si notre reconstruction est correcte, alors la Bible a commencé à être imprimée plus ou moins simultanément à la fois en Russie et en Europe de l'ouest, principalement depuis la fin du XVIème siècle. Et la publication est devenue très répandue seulement depuis le XVIIème siècle.
Apparemment, les premières éditions imprimées d'autres livres - pas la Bible – sont également apparues en Russie dans le même temps qu'en Europe occidentale, non pas une centaine d'années plus tard. Sinon, nous obtenons une chose très étrange. Alors que les maisons d'impression d’Europe de l’ouest sortaient un grand nombre de livres imprimés en langue slave d’église [139] s.127-130, ils n’étaient pas imprimés en Russie. Ici, nous sommes confrontés à des circonstances frappantes. Il semble que l’Europe occidentale après l'invention de l'imprimerie a immédiatement commencé à sortir nombre de tirages de livres en langue slave d'église. « Dans l’ère des incunables (c.-à-d. supposément dans le XVème siècle - NdA) ont été imprimés les premiers livres pour les Slaves orthodoxes, frappés en cyrillique » [139], p.128. En outre, les chercheurs ont pensé, « ce n’était certainement pas en Russie. » Les premiers livres imprimés en slave sont considérés comme des livres liturgiques – Livres d'Heures, Octoéchos, Triode, publiés à Cracovie en 1491. « En 1483 ... les premiers livres slaves ont vu le jour, imprimés en caractères glagolitiques - un Missel catholique ... aucun nom d’éditeur et de lieu de publication ne sont donnés dans le colophon ... Une partie des éditions de livres imprimés sur du parchemin ont  apparemment, est publiées à Venise, où étaient imprimés d'autres livres slaves » [139], s.129-130. En outre, en 1493 en Italie, à Venise, est sorti en glagolitique le « Bréviaire Romain » dans la langue slave d'église. Généralement, Venise a été considérée comme l'un des principaux centres de l'Europe occidentale pour la publication des livres slaves orthodoxes en cyrillique [139], p.166. Sur les fig.2.30 et fig.2.31 nous montrons par exemple la gravure et la page de l'une de ces éditions vénitiennes. Les livres en langue slave sortent, apparemment, « à Rome, Parme, Ancône, Florence » [139], p.167.


Mais les livres slaves n’ont pas été imprimés seulement en Italie. Ils ont également été imprimés, par exemple, en Allemagne. « Les livres dans les langues des Slaves du Sud dans les siècles XVI-XVII ont été imprimés dans ces centres de la Réforme que sont Wittenberg, [Bad] Urach, Tübingen » [139], p.167.

Voici une question très intéressante. À qui ces livres imprimés en Europe de l'ouest en langue slave d'église étaient-ils destinés ? Dans une telle quantité qui plus est [139]. Était-ce vraiment pour la lointaine Russie ? Des charrettes chargées de livres ont-elles été envoyées pour un long trajet dans la Moscovie couverte de neige ? Peu probable. Les chances sont qu’ils ont été imprimés pour les populations locales, parmi lesquelles, par conséquent, il y avait beaucoup de Slaves. Un résultat des grandes conquêtes « mongoles » selon notre reconstruction.

… Il se trouve que l'impression pontificale romaine utilisait, en particulier, la police slave glagolitique. Bien sûr, aujourd'hui, les commentateurs ont mis au point une « explication » de ce fait lumineux. Ils disent que le pape, voulant attirer les Slaves éloignés dans le catholicisme, a fait imprimer pour eux des livres en slave avec son propre argent. À notre avis, c’est beaucoup plus simple. Comme le pape, de nombreux réformateurs ont fait imprimer des livres en Europe de l'ouest en langues slaves pas pour les lointains « étrangers-Slaves, » mais pour leurs propres troupeaux de Slaves en Europe occidentale.

Et que dire de la première édition de la Bible en grec ? La première traduction grecque complète de la Bible, comme nous l'avons dit, a prétendument été faite par l’« antique » roi Ptolémée Philadelphe. Les livres en grec ont commencé à être imprimés supposément dans le XVIème siècle. Par exemple, l’Almageste de l’astronome Ptolémée a été imprimé prétendument en 1537. Il est frappant de constater que la première édition imprimée de la Bible en grec est une édition de 1821. C.-à-d. du XIXème siècle ! L’expert renommé sur l’histoire de l'Église, le professeur A. V. Kartashev, écrit : << La première Bible en texte grec in-folio a été imprimé à Moscou seulement en 1821 à l'initiative du Saint-Synode de Russie ... >> [372], volume 1, s.600. Ainsi, les descendants des « Grecs antiques » ont reçu une Bible grecque imprimée par l'intermédiaire des mains du Saint-Synode Russe et d’un éditeur anglais. Et pas dans le XVème, mais seulement au XIXème siècle.

Maintenant, regardez à quoi ressemble la supposée première édition de la Bible de Gutenberg. Sur la fig.2.32 nous montrons une page de cette édition. 


La qualité d'impression parfaite est frappante. Elle aurait publié en 1455 [139], p.101. Assurément, c’est le début de l'impression. Après tout, nous savons ce qui est arrivé, et il y a lieu de douter de la justesse de ces dates. Il est plus probable qu’elle date des XVIème-XVIIème siècles.

Conclusions.

1) L’histoire de l'imprimerie semble artificiellement rallongée d’au moins 50-100 ans.

2) En ce qui concerne la prétendue première édition imprimée de la Bible, elle a été artificiellement déplacée d’une centaine d'années, peut-être plus. En fait, apparemment, l'imprimerie est née quelque part dans le XVIème siècle. Mais les premiers livres, comme les manuscrits du XVIème siècle, ont beaucoup souffert au cours du nettoyage scaligérien et de l'altération de l’histoire par les Romanov à la fin du XVIème – début du XVIIème siècle.

3) N’ont survécu par hasard que certaines premières éditions de livres purement liturgique, qui n'ont pas de rapport avec la chronologie. Il est intéressant de noter que parmi elles sont de nombreuses éditions de livres en langue slave d'église. Et non seulement orthodoxes mais aussi catholiques et protestants.

4) Dans leur forme originale, seuls pouvaient survivre jusqu’à ce jour les livres et manuscrits anciens qui ne traitaient pas de la chronologie et de l'histoire. Apparemment, la première édition imprimée de la Bible date supposément des XVème-XVIème siècles, et a probablement été faite au XVIIème siècle, se déplaçant loin de cent ans en arrière ou plus.
Comme nous l'avons dit dans HRON1, chapitre 1, la géographie scaligérienne des événements bibliques est très discutable et dépourvue de preuves archéologiques. Cela vaut tant pour l'histoire de l'Ancien que du Nouveau Testament. Rappelons que, selon la nouvelle chronologie qui découle de notre reconstruction, Jésus-Christ a vécu dans le XIIème siècle après J.C. et les principaux événements de sa biographie, y compris la crucifixion ont eu lieu dans Tsar-Grad, également appelée Jérusalem, et aujourd'hui Istanbul. Voir HRON2, chapitre 2:1. 

samedi 5 septembre 2015

Des premières éditions de la Bible I



Chapitre 2. Histoire des manuscrits et éditions de la Bible.

3. La première édition imprimée de la Bible.

On croit que l'imprimerie a été inventée par Gutenberg au milieu du XVème siècle en Allemagne, figure 2.23. Et l'un des premiers livres qu'il a imprimé a été la Bible. Que sait-on à ce sujet dans l'histoire scaligérienne ?

« Dans tous les ouvrages imprimés et publiés par Gutenberg, le nom de l'éditeur a été gardé secret ; les lieux et époques de sortie des livres ne sont pas mentionnés ... Il est difficile de déterminer ce qu’a fait Gutenberg qui a invariablement refusé la mention de son nom dans les livres publiés » [698], p.66.
Et plus loin. << La Bible de Gutenberg existe en deux versions : l'une en 42 lignes, l’autre en 36 lignes. Dans ces livres, l'année de leur publication n’est pas indiquée. Après une comparaison approfondie, on a trouvé que la version de 42 lignes est la plus ancienne. Elle a vu le jour au premier semestre 1456 ... La publication des indulgences et du livre « Un appel à la chrétienté contre les Turcs » ont pour la première fois immédiatement placé l’impression au service des problèmes politiques de son temps >> [698], p.70.
« Gutenberg a été enterré à Mayence dans une église franciscaine. Plus tard, cette église a été détruite et la tombe de l'inventeur a disparu » [698], p.109.
« Laurens Janszoon Coster a parfois été désigné comme l'inventeur de l'impression » [575], ill.21. Son portrait est représenté sur la figure 2.24. On croit qu'il a vécu dans la première moitié du XVème siècle. »

« Les éditions imprimées du Nouveau Testament sont plus tardives que les éditions de l'Ancien Testament. La première fois que le Nouveau Testament est apparu est dans le ‘Complutense’ ou ‘Bible Polyglotte d'Alcalá’ [?] en 1514 » [936], vol.1, p.260.

Essayons maintenant de comprendre comment ont été distribuées les éditions de la Bible au moment de leur impression, au début du XVème siècle. Nous avons utilisé l'Encyclopédie du « christianisme » [936], volume 1, dont un chapitre parle des manuscrits bibliques, des traductions et des publications. Bien sûr, dans le livre [936] toutes les éditions de la Bible ne sont pas données, cependant, plusieurs de ses publications sont mentionnées. Bien sûr, ce ne sont que des échantillons, mais ils peuvent nous en dire beaucoup. Sur la fig.2.25 nous avons marqué les années desquelles datent les plus célèbres éditions imprimées de la Bible. Nous avons identifié séparément l’Allemagne, la France, l'Angleterre, la Russie et d'autres pays qui sont réunis dans « Autres. » En conséquence, nous trouvons le tableau très intéressant.

       Allemagne   France Angleterre Russie     Autres
(тридентский собор en 1550 = Concile de Trente)

ALLEMAGNE. On croit que la Bible a été imprimée par Gutenberg. Mais dans l’édition qui lui est attribuée on ne trouve ni le nom de l’imprimeur ni l’année d’édition [698], p.70. Il est admis que la publication doit être assignée à environ 1456. L'Encyclopédie du « christianisme » indique : « En Allemagne, 17 éditions de la Bible sont apparues, cinq en 1477, sans indication de l'année de publication, les autres entre 1477 et 1518 ... Les auteurs de ces Bibles, dont la majorité (7) ont été imprimées à Augsbourg, sont inconnus ; leur lien avec la même traduction de la Bible n’a pas été étudié ; leur texte … était difficilement compréhensible pour les contemporains (? - NdA), et toutes ont été oubliées avec l'avènement de la traduction de Luther » [936], Volume 1, s.235.
La fig.2.25 montre que toutes les éditions allemandes de la Bible, mentionnées dans l'Encyclopédie du « christianisme, » ont été publiées principalement dans les années supposément 1456-1550, c.-à-d. avant le concile de Trente s'étirant sur la période 1545 - 1563. Il est à noter qu’à cette époque le « typographe Hans Luft seul, à Wittenberg, en 40 ans, a produit 100 mille copies ... jusqu'en 1558 38 éditions de la Bible ont été imprimées, et 72 éditions du Nouveau Testament » [936], volume 1, s.235. Est-il possible qu’à l'aube de l'ère de l’imprimerie on ait fait des tirages de 100.000 (cent mille!) exemplaires de la Bible ? Cela représente environ 2.500 chaque année pendant 40 ans d’affilée !

Rappelons que l'impression pendant les deux premiers siècles était assez imparfaite [139]. Comme le papier sec ne peut pas absorber l'encre, chaque feuille devait être pré-humidifiée. Ensuite, chaque feuille était empilée sur la presse d'impression. « La partie principale de la presse était une vis en bois avec un levier de poussée ... Travailler sur la machine était difficile et exigeait une extraordinaire force physique, combinée à la précision et la coordination des mouvements » [139] p.99. Aujourd'hui, le Musée Gutenberg de Mayence ils annoncent - comme cela était fait sur les presses à l’époque de Gutenberg, fig.2.26

Cette machine est une reconstruction … La feuille était ensuite séché. « Les feuilles sèches étaient mises sous presse pour obtenir une impression au verso » [139], p.100. Ensuite, elles étaient maintenues sous un poids spécial durant 5-6 heures pour en quelque sorte lisser.
Et ils tiennent à nous assurer que d’une telle manière primitive, à l'époque, CENT MILLE Bibles ont été imprimées, des livres que, comme nous l'avons vu, l’Église ne lisait en général pas à l’époque.
Mais la chose la plus étrange est l'Encyclopédie du « christianisme » décrivant l'éclatement étonnant des éditions de la Bible en Allemagne, soi-disant dans la seconde moitié du XVème - la première moitié du XVIe siècle, puis gardant le silence sur les éditions de la Bible en Allemagne dans la deuxième moitié du XVIème siècle, c.-à-d. après le Concile de Trente. Quel est le problème ? Après tout, les chapitres pertinents du livre [936], volume 1, 259-260 et 234-237 décrivent l'histoire des éditions imprimées de la Bible jusqu'au XIXème siècle. Est-il possible qu’en Allemagne aux XVIIème-XVIIIème siècles le nombre d'éditions imprimées de la Bible ait été significativement inférieur à celui du XVIème siècle ? Il serait naturel de penser que, au contraire, après le Concile de Trente qui a approuvé le canon de la Bible, aurait suivi une période turbulente d'impressions de la Bible. Mais pourquoi, alors, l’Encyclopédie du « christianisme »  ne dit rien à ce propos ? Elle garde le silence sur les éditions imprimées de la Bible en Allemagne après le XVIème siècle.

FRANCE. De la fig.2.25 il est clair que la situation est remarquablement similaire à l'Allemagne. Le pic explicite des éditions imprimées de la Bible tombe uniquement sur ​​l'époque présumée de 1487-1545. Après, l’Encyclopédie du « christianisme » ne trouve rien digne de mention. Il est intéressant de prêter attention au fait suivant. Il se trouve que « La Bible Pour Les Simples Gens » a été publiée à plusieurs reprises sans indication de l'année [936] volume 1, s.235. Sur quelle base ces publications se réfèrent-elles maintenant au XVIème siècle?

ANGLETERRE. Ici, même chose. Le jaillissement des éditions imprimées de la Bible date de la période de soi-disant 1526 - 1568. Ensuite, est mentionnée seulement la commission en 1604, créée par James II, pour la révision de la « Bible des évêques » (il n’est pas spécifié si ce travail a été achevé), et deux éditions en 1725 et 1810.

RUSSIE. Ici, la situation est différente. La première édition se réfère uniquement à 1580 ou 1581 - la soi-disant Bible d’Ostrog, fig.2.27

Puis, en 1663, la première édition imprimée à Moscou. Mais dans le XVIIIème siècle il est mentionné quatre éditions : 1751, 1756, 1757 et 1759 [936]. Dans ‘l'histoire selon les Romanov’ on a inventé une « explication » de cette entrée soi-disant tardive de la Russie dans le club des « puissances d'impression. » Ils écrivent : « La Russie a pris plus de 100 ans de retard sur l'Europe occidentale sur l’introduction ses arts d'impression. Elle était en retard parce que loin derrière ses voisins occidentaux en termes économiques et politiques. Au temps de Gutenberg, la terre Russe était sous l'emprise de Tatars. » [698], p.116.

AUTRES PAYS EUROPÉENS. Nous sommes ici à nouveau confrontés à une image similaire à l'Allemagne-France-Angleterre. Le grand jaillissement des premières publications prétendument des XVème-XVIème siècles, et ensuite - une forte baisse à près de zéro. Dans le XVIIème siècle on a seulement 4 éditions mentionnées et plusieurs commissions impliquées dans la révision des livres bibliques. Nous avons également affiché les dates des commissions sur la fig.2.25. Et seulement au XVIIIème siècle commence une augmentation marquée du nombre de publications : de 1776 à 1780, de 1784 à 1788, 1793, 1806, etc.

Sur la fig.2.28 nous montrons le tableau récapitulatif qui résume - pour tous les pays - les publications mentionnées dans [936]. (тридентский собор en 1550 = Concile de Trente)

Le graphique a un maximum prononcé - environ 80 publications - à l'époque de la seconde moitié du XVème - la première moitié du XVIème siècle. Ensuite, le graphique diminue fortement avant le Concile de Trente et la seconde moitié du XVIème siècle. Puis, au XVIIème siècle un minimum clair apparaît sur le graphique, et c’est seulement au XVIIIème siècle que le nombre de publications commence à augmenter de plus en plus. Ainsi, le Concile de Trente agit comme une sorte d'étrange frontière : nous voyons beaucoup de soi-disant éditions avant, et, immédiatement après lui, un siècle de « calme dans l'impression. » Et ce devrait être tout le contraire. Une fois que le conseil a déterminé enfin le canon de la Bible, alors la production en série de la nouvelle Bible canonisée aurait dû commencer.


Il y a plusieurs façons d'expliquer cette bizarrerie. Par exemple, le fait que l'Encyclopédie du « christianisme » pour des raisons quelconques, garde le silence sur les éditions du XVIIème siècle de la Bible. Ou le fait que dans le XVIIème siècle en Europe il y avait un environnement défavorable pour l'impression de la Bible (lequel ? - NdA). 

vendredi 4 septembre 2015

La bibliothèque du Vatican


4.7. Au départ de la bibliothèque du Vatican sont les livres rapportés de Constantinople avant sa prise en 1453

Dans notre travail sur la chronologie, nous avons déjà parlé de la bibliothèque du Vatican dans le XVème siècle, et sa croissance dans les siècles XVI-XVII par d'autres collections de livres, principalement la bibliothèque des ducs d'Urbino. Nous ajoutons ici quelques nouvelles considérations.

Si, comme nous le croyons, le Vatican a été fondé au milieu du XVème siècle, cela soulève immédiatement une question très importante sur l'histoire de la célèbre bibliothèque du Vatican. On suppose généralement qu'elle est très ancienne. En fait, si vous prenez le point de vue de la chronologie de Scaliger, il est naturel de penser que les papes se sont succédés en continue depuis environ le IVème siècle, et qu’ils ont recueilli et transmis à leurs successeurs divers manuscrits et livres. Rappelons-nous que les livres au Moyen Âge étaient extrêmement coûteux et précieux. En outre, les livres sont nécessaires au culte. Si le Vatican a plus de mille ans d'histoire continue, ce devrait être la même chose pour la bibliothèque du Vatican. Ceci est plus ou moins évident. Et beaucoup de gens pensent que cela est le cas.

D'autre part, selon la nouvelle chronologie, la bibliothèque du Vatican ne pouvait pas exister avant le milieu du XVème siècle, parce que jusqu'à ce moment-là il n'y avait pas de Vatican lui-même. Et si notre reconstruction est correcte, alors la base pour la première de la bibliothèque du Vatican est susceptible d’être les livres rapportés de Constantinople juste avant sa capture en 1453. En d'autres termes, la base de la bibliothèque du Vatican date du pape Nicolas V, en 1453, et des livres qu'il avait pu rapporter. Le bâtiment de la bibliothèque du Vatican a dû être construit quelques décennies plus tard.

Maintenant, nous allons voir comment les choses étaient à la bibliothèque en réalité. Nous utilisons les liens eux-mêmes des historiens du Vatican. La conclusion correcte vient-elle de notre reconstruction ? Ou de la croyance assez répandue en l’ancienne bibliothèque du Vatican, reposant sur la foi en la chronologie scaligérienne ?

Il se trouve que nos conclusions sont vraies. Et, fidèles à la lettre. Il est rapporté ce qui suit.

« Sixte IV della Rovere a fondé la bibliothèque apostolique du Vatican par la bulle papale datée du 15 juin 1475. Le fond initial de la bibliothèque est la collection de Nicolas V, constituée de 834 codex latins ... La bibliothèque ... a été ouverte aux chercheurs et placée sur le rez-de-chaussée de l'aile nord du Palais des Papes, longtemps utilisée comme une cave ou une grange ... La bibliothèque papale à cette époque (c.-à-d. en 1475) avait déjà numéroté 2.527 manuscrits grecs et latins »[6], p.144.

Donc, nous avions bien raison.

La bibliothèque du Vatican est partie de la collection de livres détenus par le pape Nicolas V (1447-1455), contemporain de la prise de Constantinople en 1453. D’où le pape Nicolas V tire la possession personnelle de 834 manuscrits, les historiens du Vatican ne l’ont pas signalé. Il les aurait prétendument assemblés quelque part pour son propre usage avant de devenir pape. Et puis il les a apportés au Vatican, où, jusque-là, la bibliothèque pour une raison ou une autre n’existait pas. Apparemment, pendant plus de mille ans, il n’est pas venu à l’idée des papes de créer leur propre bibliothèque. Et Nicolas V a été le premier qui a pensé à cela.

Le plus probable est que Nicolas V n'a pas recueilli les livres un par un mais a entièrement retiré toute la collection de Tsar-Grad (Constantinople) avant la prise par les Ottomans en 1453. Il a apporté environ 800 manuscrits. Dans les vingt années qui ont suivi, les papes ont quand même réussi à accumuler deux fois plus de livres, de sorte que vers 1475 ils ont atteint le total de deux mille volumes. Il était alors temps d'ouvrir la bibliothèque.

La première salle de la bibliothèque du Vatican est ouverte aux visiteurs, elle est apparue vingt ans après la prise de Constantinople, en 1475. Fig.263.


Pendant les vingt premières années, de 1453 à 1475, le nombre de livres de la Bibliothèque du Vatican est passé de 834 à 2.527 unités, soit environ trois fois plus. Ceci est une croissance très rapide, naturelle pour une jeune bibliothèque nouvellement fondée. Elle pourrait être due au fait qu’après la chute de Constantinople, les livres ont afflué dans la bibliothèque du Vatican, apportés de Byzance à diverses occasions. Les livres étaient écrits dans ces langues : le slave d’église, le moyen-grec (« byzantin ») et l'arabe. Les livres en latin et « ancien » grec sont apparus en Italie plus tard. Probablement pas avant le XVIème siècle, à travers les efforts des humanistes.

Sur la fig.264 nous montrons une image du XIXème siècle qui dépeint la nomination du pape Sixte IV, Bartolomeo Platina, premier préfet de la bibliothèque Vaticane en 1477.


Cent ans plus tard, la bibliothèque du Vatican a disposé d’un lieu beaucoup plus grand, sous Sixte V (1585 à 1590). « En un peu plus d'un an (mai 1587 - septembre 1588) Domenico Fontana a préparé les nouveaux locaux de la bibliothèque du Vatican, construite sur ordre Sixte V dans l'aile transversale du palais du Belvédère à l’emplacement du premier escalier de Bramante » [6], p.141. Et qui était déjà loin de l'ancienne grange ou cave, fig.265


On peut voir comment les choses ont changé au Vatican en cent ans. Les murs du nouveau bâtiment luxueux de la bibliothèque sont peints de tableaux qui rappellent les « anciennes bibliothèques, les inventeurs de l'écriture, et les épisodes du pontificat de Sixte V. » Voir fig.266.


4.8. La bibliothèque secrète du Vatican fut établie immédiatement après la mort du Grand Empire en 1611.

La contradiction chronologique entre l’établissement du Vatican prétendument au IVème siècle A.D. et la fondation de la bibliothèque du Vatican dans le XVème siècle A.D. - plus de mille ans plus tard! - est si frappante que les historiens n’ont même pas relevé. Les explications sont les suivantes.

Oui, ils disent qu'en effet la bibliothèque du Vatican a été fondée uniquement dans le XVème siècle. Mais nous ne devrions pas penser qu’avant le Vatican n’avait pas de bibliothèque. La bibliothèque existait. Seulement, il y avait une bibliothèque très secrète. Si secrète qu’aucun étranger n’en savait rien. Par conséquent, les informations médiévales à son sujet ne nous sont pas parvenues. Mais c’était certainement une bibliothèque très, très ancienne.

Il est clair, cependant, que cette « explication » n’explique rien, en fait. L'existence d’une bibliothèque « très secrète, » dont personne ne savait rien, est une pure hypothèse qui ne peut être vérifiée. Alors regardons les faits et voyons quand cette bibliothèque « secrète » a finalement été révélée au peuple pour la première fois ?

Il se trouve que c’est au début de 1612! Autrement dit, immédiatement après la chute du grand empire russe médiéval et les troupes d'occupation occidentales du Kremlin. Il est rapporté ce qui suit.

« Les archives secrètes, officiellement admises le 31 janvier 1612, et disposées dans la nouvelle aile de la bibliothèque remontent à des temps très anciens ... La salle dès le départ destinée aux archives est toujours meublée avec le mobilier d'origine, peinte avec des scènes de l'histoire diplomatique de l'Église… Depuis 1880, les archives secrètes sont ouvertes aux chercheurs, elles ont été transformées en un institut scientifique de la recherche historique. Il a été préparé une salle de lecture spéciale » [6], p.143. Voir fig.267.


En termes de notre reconstruction tout est clair. Immédiatement après la chute du grand empire russe médiéval, le Vatican a immédiatement retiré de l'utilisation publique une partie des livres et documents de la bibliothèque papale qui traitaient trop franchement de l'Empire. Tout cela a été transféré vers des archives secrètes. Ils ont construit une salle spéciale pour cette sauvegarde. Alors commença le long travail de réécriture de l’histoire, qui n’a finalement été achevée que dans le XIXème siècle. Puis les archives secrètes ont été « nettoyées, » mises en conformité avec la version finale, et ont été ouvertes aux chercheurs.

En conclusion, nous présentons deux images intéressantes du palais des papes du Vatican. Par elles-mêmes, elles ne prouvent rien, mais à la lumière de ce que nous avons appris sur le Vatican, elles semblent très éloquentes.

Sur la fig.268 nous montrons une des fresques sur les voûtes du palais des papes au Vatican, probablement peinte dans le XIXème siècle. Sur elle, comme nous le savons maintenant, il est susceptible d'être représenté symboliquement les efforts de création du Colisée et de la Basilique Saint-Pierre par les papes romains dans les XVIIème-XIXème siècles. Le fait que la basilique Saint-Pierre a été construite au XVIIème siècle, nous l’avons déjà mentionné ci-dessus. La question du Colisée sera analysée en détail dans le prochain chapitre.


Sur les fig.269 et fig.270 nous montrons une autre fresque dans le palais du Vatican, qui représente avec grande ferveur la victoire de la théologie du Vatican sur toutes les autres écoles théologiques. En fait, on comprend ici, le plus probablement, la victoire de l'Occident sur l'Orient, remportée par les débris du Grand Empire Russe des XVIIème-XVIIIIème siècles.




P.S.: une rumeur persistante veut le Vatican soit le plus grand dépositaire de matériel érotique/pornographique au monde, soi-disant après les confiscations qui ont perduré à travers les siècles. Cette rumeur a été lancée par le pervers atteint d'une fascination pour les pédophiles Alfred Kinsey. Jamais personne de sérieux - ni le Vatican lui-même - n'a pu confirmer cette information. C'est lui qui le premier a projeté ses perversions à grande échelle sur le reste du peuple Américain.