mercredi 7 décembre 2016

Bouddha et Krishna - des reflets du Christ



Avant-propos.

Le résultat principal du livre est la découverte du fait fondamental suivant : les biographies de Krishna et de Bouddha reproduisent essentiellement la vie de l'empereur Andronic-Christ (alias le Prince de la Horde, Andrew Bogolyubski). En fait, Krishna est la figure orientale d’Andronic-Christ, et dans la vie du Bouddha on a trouvé une couche importante qui ne lui est pas propre - le prince indien des Sakyamuni c’est le saint chrétien Joasaph [?] ; le prince de l’Inde – c’est Andronic-Christ du XIIème siècle .

Il convient de noter que certains des parallèles entre Krishna et le Christ, ainsi qu'entre le Bouddha et le Christ, ont été démontrés par plusieurs scientifiques avant nous. Cependant, ces observations ont été dispersées et aléatoires. Nous avons réussi, apparemment pour la première fois, à révéler l'image complète de cette correspondance claire et fondamentale. Cela aura des conséquences de grande envergure et causera de nombreux changements dans nos idées sur l'histoire de l'Orient. En particulier nous avons radicalement clarifié de nombreux faits historiques précédemment obscurs. Nous en parlons également dans ce livre. On peut se demander - quel est votre atout par rapport à vos prédécesseurs? La réponse est que nous nous sommes appuyés sur notre Nouvelle Chronologie qui n'était pas à la disposition des chercheurs précédents. En outre, il n'aurait pas été possible de réussir sans la Nouvelle Chronologie. Le livre décrit les nouveaux résultats obtenus dans la période la plus récente.

INTRODUCTION

Pour commencer, rappelons brièvement les résultats précédents de nos études sur le bouddhisme et le ‘Krishnaïsme.’ Voyez en particulier nos livres "Les Cosaques-Aryens: de la Russie à l'Inde," et "Le dernier voyage de la Sainte Famille." Selon la Nouvelle Chronologie, la civilisation et le proto-Empire ont leur origine dans la vallée du Nil en Egypte. Nous ne savons pas quand la capitale de l'Empire est passée d'Egypte au Bosphore. Nous pouvons seulement dire qu’au XIIème siècle après J.C., elle était déjà là-bas. La nouvelle capitale a été appelée Jérusalem, ainsi que Troie et Ilion.

Selon notre reconstruction, c’était les noms d’une seule et même ville. Mais elle était située très loin des endroits où aujourd'hui les historiens placent Jérusalem ou Troie. La Jérusalem de l’Evangile, également connue sous le nom Troie homérique, se trouvait sur la rive asiatique du Bosphore, à proximité de sa confluence avec la mer Noire. Aujourd'hui, à sa place sont les ruines de la forteresse d'Eros. Voir notre livre "La Jérusalem oubliée." C’était là, au XIIème siècle après J.C. qu’on eu lieu de nombreux événements des Evangiles. Et c’est là qu’en 1185 A.D. le Christ a été crucifié. Voir notre livre "Roi des Slaves."

Les trente célèbres dynasties des pharaons d’Egypte « antique » sont une réflexion fantôme  des dynasties royales de l'époque du Grand Empire des XIIème-XVème siècles. Ils n’ont pas régné depuis l’Egypte, mais du Bosphore, puis en Russie (qui est l’Egypte biblique). Dans l'Egypte africaine lointaine où était le cimetière impérial central, les rois de l’Empire ne venaient que rarement. Mais après leur mort, les corps momifiés ont toujours été apportés à l'ancien cimetière tribal de la vallée du Nil. Cela a duré jusqu’au XVème siècle et la victoire des conquérants Ottomans.

Dans le XVème siècle, après la victoire des Ottomans = Atamans, des changements importants ont eu lieu dans l'Empire. Les nouveaux dirigeants de l’Empire Ottoman = Ataman qui régnaient à Moscou et Tsar-Grad [future Constantinople] dans les XVème-XVIème siècles n'appartenaient pas à la branche directe de l'ancienne dynastie royale et n’utilisèrent pas son ancien cimetière égyptien en Afrique. Cependant, les descendants des anciens rois ont pu continuer à enterrer leurs parents en Egypte jusqu'à la fin du XVIIIème siècle.

La branche directe de l'ancienne dynastie royale a été poussée du trône de l'Empire à la fin du XIVème siècle - à la suite de la défaite lors de la bataille de Koulikovo en 1380 et la victoire du christianisme apostolique sur le tsar. En conséquence de quoi l'ancienne dynastie alla vers l'Est et fonda aux XVème-XVIIème siècles la ligne des Empires orientaux, façonnés selon le modèle antique. Dans les anciennes capitales impériales - Moscou et Tsar-Grad – les coutumes des Ottomans = Atamans ont prévalu dans le XVème siècle.

Pendant les troubles du XVème siècle, l’Egypte s’est trouvée sous le contrôle des Mamelouks – une section des forces de la Horde – qui se sont introduits en Egypte depuis la Russie pour la protection des tombeaux royaux, et ont stocké le trésor impérial dans les pyramides.

Nous avons déjà brièvement abordé les liens entre la Grèce « antiques » et le bouddhisme, ainsi que le Krishnaïsme. En particulier la doctrine indo-bouddhiste de la réincarnation est d'origine "grecque-antique" et remonte à Pythagore. Selon nos résultats, cette doctrine a surgi au cours des XIIIème-XVème siècles en Europe et a été apportée en Inde lors de sa colonisation par la Horde de la Russie, voir notre livre "Les Cosaques-Aryens : De la Russie à l'Inde."

En outre, selon nos résultats, les ancêtres Mandchous des empereurs chinois étaient des rois du Grand Empire Russe Médiéval, à l’époque du christianisme royale aux XIIIème-XIVème siècles. A la fin du XIVème siècle, après l'adoption par l'Empire du christianisme apostolique à la suite de la bataille de Koulikovo, des représentants de l'ancienne dynastie royale ont été chassés du trône de l'Empire et sont allés à l'est, en Inde, puis au Tibet. Puis, au début du XVIIème siècle, venant du Tibet ils ont conquis la Chine et y ont établi la dynastie impériale mandchoue.

Ainsi, la lignée historique de l'ancienne dynastie royale, qui prend sa source en Egypte, est passée à des moments différents à travers la Méditerranée, le Bosphore, la Russie (= l’Egypte biblique), l'Inde, le Tibet, pour terminer en Chine au cours des XVIIème-XIXème siècles. Au milieu du XIXème siècle, l'ancienne famille royale s’est éteinte. Les empereurs chinois de la seconde moitié du XIXème siècle, à commencer par l'impératrice Cixi, n’étaient déjà plus parents de sang des empereurs mandchous anciens.

L’ancienne dynastie royale de la Horde n’a pas seulement laissé sa marque au Tibet mais en Inde aussi. C’est le soi-disant « gréco-bouddhisme » ou bien « états hellénistiques indo-grecs d’Inde, » comme ils sont prétendument appelés – soit tout simplement l’état « indo-scythe » de Kushan. Ces états ont laissé de nombreux monuments et autres éléments archéologiques. En règle générale les historiens n'aiment pas en parler, parce que l'existence même de ces états ne rentre pas bien dans l'histoire globale scaligérienne. Cependant, les traces archéologiques du gréco-bouddhisme en Inde sont étroitement liées à l’état indo-scythe de Kushan pistes, à tel point qu'elles ne peuvent pas être passées sous silence. Mais les historiens ont « repoussé » le gréco-bouddhisme, l’ère époque indo-scythe, et les légendes de Krishna loin dans le passé, en disant que tout cela datait " d’il y a très, très longtemps."

Selon la Nouvelle Chronologie, le règne gréco-bouddhiste en Inde date très probablement des XIVème-XVIème siècles A.D.

Sur les royaumes indo-grec de Bactriane et indo-scythe de Kushan nous avons écrit une série de monographies spéciales et de catalogues détaillés de leurs pièces de monnaie. Les historiens croient que le premier date des premiers siècles avant notre ère, c’est à cette époque qu’il aurait prospéré en Inde, puis, soi-disant dans les premiers siècles de notre ère, le royaume indo-scythe de Kushan s’est formé à sa place. Cependant, selon notre reconstruction, nous devrions parler d’un seul et même état : l'indo-grec et l’indo-scythes ont été fondés simultanément en Inde dans les XIVème-XVème siècles A.D. quand des représentants de l'ancienne dynastie tsariste de l’Empire quittèrent la Russie (= Scythie). C’était en réalité la dynastie « grecque, » à savoir la dynastie chrétienne. En outre, elle était vraiment « hellénistique, » c.-à-d. qu’elle ne professait pas le christianisme apostolique mais le christianisme royal ancestral, soit l’« hellénisme » qui a prévalu dans l'Empire aux XIIIème-XIVème siècles. Voir notre livre "Roi des Slaves," « La fondation de Rome (le début de la Rus-Horde) » et « Le baptême de la Russie. »

Chapitre 1. Histoire de l’empereur Andronic-Christ, c.-à-d. Andrew Bogolyubski – c’est l’une des pierres angulaires de l'histoire de l'humanité

1. La Jérusalem de l'Evangile et Bethléem de la naissance du Christ se trouvaient sur la mer Noire.
2. Le roi mage Melchior est souvent dépeint comme une femme. Les rois mages sont décrits dans l'Evangile de Luc comme des bergers (pasteurs) adorant l'enfant Jésus.
3. Une autre réflexion fantôme de l'empereur Andronic-Christ  / Andrew Bogolioubski : l’archevêque allemand Géron de Cologne [900-976] soi-disant au Xème siècle.
4. Liste de réflexions fantômes d’Andronic-Christ dans la version scaligérienne de l'Histoire.
5. Naissance par césarienne.
6. Diverses formes de la croix chrétienne.

Chapitre 2. Krishna – un reflet d’Andronic-Christ

1. Introduction.
2. La famille de Krishna et ses proches.
3. Le mariage de Devaki à Vasudeva – c’est le mariage de Joseph à la Vierge Marie.
4. L'ennemi maléfique Kamsa de Devaki et Krishna. Kamsa – c’est une réflexion du roi Hérode, de sa haine de Jésus et de la Vierge Marie.
5. Vasudeva-Joseph protège sa femme Devaki-Vierge Marie du roi Kamsa-Hérode. Les variations temporaires de Kamsa-Hérode.
6. Les Mages et le roi Hérode-Kamsa : il avait peur de leur nouvelle concernant la naissance du roi des Juifs.
7. Hérode-Kamsa fait tuer les bébés de Bethléem.
8. L’Immaculée Conception et le Saint-Esprit.
9. Naissance par césarienne.
10. La prison-grotte.
11. Répétition de l'histoire de l'apparition des Mages.
12. Kamsa- Hérode, effrayé de la naissance imminente de Krishna, voulait le tuer.
13. L’étoile de Bethléem.
14. Le sauvetage de la Sainte Famille du roi Hérode. Fuite en Egypte.
15. Répétition de l'histoire du meurtre des bébés de Bethléem.
16. Même compte rendu plus détaillé de l'Adoration des Mages.
17. Krishna et Balarama – c’est le Christ et Jean-Baptiste. Certains auteurs confondent Christ et le Baptiste.
18. Le baptême dans le Jourdain puis la victoire sur le diable.
19. L’entrée de Krishna-Christ dans Jérusalem.
20. Expulsion des marchands du temple.
21. Marie-Madeleine et la prostituée dans la vie de Krishna.
22. La mutinerie de Tsar-Grad = Jérusalem. L’arc cassé d’Andronic-Christ et l’arc brisé de Krishna.
23. Le danger de mort auquel a miraculeusement échappé Krishna c’est le supplice d’Andronic-Christ et sa résurrection d’entre les morts.
24. La période de confusion chez beaucoup de gens après la résurrection du Christ-Krishna. Les gens ne comprenaient pas où il était.
25. La mort du roi Hérode "à cause du Christ." Krishna a tué le roi Kamsa.
26. Christ-Krishna - enseignant et sage. L'âge d'or, les réformes, l'apogée des arts et des sciences.
27. Description moqueuse dans les "anti-Evangiles" d’Europe de l’ouest de l’Archange Gabriel et du Saint-Esprit sous la forme d’un bourdon dans la célèbre scène de l'Annonciation à la Vierge Marie, et aussi du Baptême de Jésus dans le Jourdain.
28. "L'histoire du taon" de la Réforme Chrétienne dans la célèbre scène de l'Annonciation de la Bienheureuse Vierge Marie et l'Immaculée Conception se reflète clairement dans la vie de Krishna.
29. La bataille de Koulikovo en 1380 est décrite dans les "biographies classiques" de Krishna. Selon l'histoire scaligérienne, cela est absolument impossible, contrairement à la Nouvelle Chronologie.
30. Le transfert de la capitale à Constantinople mentionné dans la vie de Krishna.

Chapitre 3. Bouddha – aussi un reflet d’Andronic-Christ = Andrew Bogolyubski

1. L’enseignement du Bouddha et les informations relatives à son sujet ont soi-disant été transmis oralement pendant trois cents ans, voire plus, jusqu'à ce qu'ils soient finalement couchés sur des feuilles de palmier.
2. Aujourd'hui nous donnons la "localisation exacte" de la naissance du Bouddha. En fait, il est né dans un autre endroit que celui donné dans ses biographies.
3. L’Immaculée Conception. Il se trouve que le Bouddha aussi est né par césarienne.
4. Traces de la naissance du Bouddha-Christ par césarienne.
5. L'étoile de Bethléem.
6. Naissance par césarienne, l'icône "Sept Flèches," l'Assomption de la Vierge, et la mort présumée de la mère de Bouddha - la Vierge Marie - au septième jour.
7. Le jeune Christ-Bouddha parmi les enseignants.
8. L’évasion secrète du Bouddha du palais – c’est Jésus fuyant en Egypte avec ses parents.
9. Le baptême du Bouddha-Christ dans le Jourdain.
10. Une femme lave les pieds du Bouddha-Christ et les essuie avec ses cheveux.
11. Descente aux enfers.
12. Entrée à Jérusalem.
13. Quatre Evangélistes.
14. Tentation du Christ-Bouddha par Mara-Satan et la victoire du Bouddha-Christ.
15. Attaque des méchants contre Bouddha – c’est l'attaque de ses ennemis contre Andronic-Christ aboutissant à son arrestation et son exécution.
16. Le coup lance porté au Christ- Bouddha crucifié. La lance de Longinus.
17. Le Bouddha a souffert incroyablement et est "presque mort," mais a ressuscité. C’est un reflet de la crucifixion et de la résurrection du Christ.
18. Le corps du Christ mort a été placé dans un sarcophage, ou "tente."
19. Résurrection.
20. L’arbre-poteau du Bouddha et la croix-poteau du Christ.
21. Bouddha-Christ s’est lui-même offert en sacrifice pour le salut de tous les vivants : Prenez, mangez, ceci est mon corps ... ceci est mon sang.
22. Les cheveux longs.
23. Début du service spirituel au bout d’une trentaine d'années.
24. Bouddha brûlant sur le bûcher - un reflet de l'exécution du Christ sur la croix.
25. Que pouvons-nous montrer aujourd'hui du prétendu "véritable lieu de départ du Bouddha et de sa crémation."
26. Beaucoup de stupas bouddhistes sont ornés du croissant et de l’étoile de Tsar-Grad = Ottoman = Ataman.
27. Les croix chrétiennes sur les icônes bouddhistes.
28. Une autre preuve de la mort violente du Bouddha - il a été empoisonné par un ennemi.
29. Après sa résurrection, le Bouddha, comme le Christ, est à nouveau avec ses disciples
30. Tous les disciples ne crurent pas en la résurrection du Christ-Bouddha.
31. Buddha-Christ a envoyé ses 60 ou 70 élèves dans différentes directions pour prêcher et enseigner.
32. L’auréole chrétienne autour d'une tête de Bouddha. Et le Bouddha-Christ est dépeint comme un roi, avec une couronne sur sa tête.
33. Bouddha avec l'agneau sur les épaules – c’est le Christ avec l'agneau sur ses épaules.
34. Poisson - un symbole du Christ, et le poisson comme symbole bouddhiste.
35. Isaac Angel (soit Judas Iscariote), qui a renversé Andronic-Christ, est reflété dans la biographie du Bouddha comme le traître Devadatta.
36. Bouddha a tiré à l’arc lors d’un différend/compétition. L'empereur Andronic-Christ a tiré à l’arc pendant la rébellion à Tsar-Grad. La corde déchirée et l’arc brisé.
37. Une autre récit à propos de la "bataille du Bouddha."
38. Quelques autres correspondances Bouddha = Christ.
39. Le soi-disant manuscrit "incroyablement ancien" racontant l’histoire bouddhisme a en fait été créé pas plus tôt qu’au XVème siècle.

Chapitre 4. Divers

1. Une fois de plus, les inscriptions arabes sur les armes russes et le bilinguisme en Russie.
2. De nombreuses traces de noms de colonies slaves sur le territoire de l'Allemagne actuelle.
3. Le fameux Saint Suaire de Turin dans le cadre de l'histoire de la ville de Turin et la dynastie des Savoie en Europe.
3.1. Le Saint Suaire = Mandylion = ubrus = Tetradiplon.
3.2. Maison de Savoie - les gouverneurs impériaux de la Rus-Horde en Europe.
3.3. Très probablement, les Savoie ont déplacé le Saint Suaire à Turin depuis la Rus-Horde au début du XVIIème siècle.

3.4. Symboles ottomans = atamans sur les armes européennes de Savoie à l'Armurerie du Palais Royal à Turin.

samedi 9 juillet 2016

2.6. Notre reconstruction

L’hypothèse de l'emplacement en Egypte du cimetière royal du Grand Empire médiéval est bien en conformité avec le cadre général de notre reconstruction de l'histoire de l'Egypte antique. Rappelons encore une fois les principales étapes de cette reconstruction. Voir pour plus de détails [NHE], [IMP], [HRON5].

1. L'histoire de l'Egypte est progressivement sortie de l'obscurité aux IXème-XIème siècles après JC. De cette époque, seules ont survécu – la plupart du temps – les données d'observations astronomiques faites en Egypte. Dans Xème-XIème siècles, de l'Egypte sont venus les ancêtres de la dynastie royale du Grand Empire – à laquelle appartenait le Christ – qui a régné dès le XIIème siècle sur le Bosphore. Voir notre livre « Roi des Slaves. » Il en résulte que dans la vallée égyptienne des rois sont probablement enterrés les proches parents du Christ, et il serait très intéressant de trouver leurs tombeaux. Nous pouvons même peut-être en indiquer quelques-uns d'entre eux. Ainsi par exemple les tombes des pharaons Ramsès VII et Ramsès IX, dont les zodiaques funéraires indiquent l'époque du Christ. En outre, l'un des plus célèbres zodiaques égyptiens - le zodiaque d’Osiris (ou Zodiaque Rond de Dendérah) – montre-t-il la date de la pleine lune avant la crucifixion du Christ, voir nos livres « Nouvelle Chronologie de l'Egypte » et « Roi des Slaves. »
Depuis son apparition en Egypte, la capitale de l'Empire s’est lentement mais sûrement déplacée vers le nord. Au départ, elle était dans la vallée du Nil. Dans le XIIème siècle, l'époque du Christ, elle était sur le Bosphore, dans la ville connue sous le nom de Troy historique, Ilion, Jérusalem. Aujourd'hui, à sa place est une forteresse abandonnée nommée Eros, à environ 30 km d'Istanbul. Au cours des XIIIème-XIVème siècles, la capitale de l’Empire est passée dans le Vladimir-Souzdal Rus, la Yaroslavl actuelle dans les chroniques de Novgorod la Grande. Voir notre livre « L’Origine de la Horde Russe. » Notez que le nom « Novgorod la Grande » est aujourd'hui attribué à tort à une toute autre ville. Voir notre livre « Le Seigneur de Novgorod la Grande. »
Dans l'ère du XIVème siècle commence la grande conquête de l'Empire qui étend considérablement ses limites. Au XVème siècle, il couvre la presque totalité de l'Eurasie. Son ancêtre, le noyau originel – l’Egypte - devient alors une petite tache en bordure d'un vaste empire. Mais les dirigeants de l'Empire n'ont pas oublié leur ancienne terre d'origine. Ils ont continué à garder leur ancienne nécropole royale ancestrale dans la vallée égyptienne des rois. Au cours de l'apogée de l'Empire, beaucoup d'énormes temples funéraires ont été construits : Karnak, Louxor, Habou Médinet, le Temple de Séti Ier, le temple de Dendérah, et ainsi de suite. Chacun d'entre eux a été construit dans les XIIème-XVème siècles de notre ère, mais pas des milliers d'années avant notre ère comme le pensent les historiens.

2. En conséquence, l'histoire du Grand Empire médiéval russe - le successeur et continuateur de l'Ancien Empire - a été étroitement liée à l'histoire de l'Egypte - le berceau de l'Empire.

3. Les fameuses trente dynasties « antiques » des pharaons égyptiens sont une réflexion fantôme des dynasties royales de l'époque du Grand Empire des XIIème-XVème siècles.
Ainsi notre reconstruction est que les Pharaons d'Egypte étaient les Tsars-Khans du Grand Empire, dont la capitale fut seulement à l’origine située en Egypte. De là, au XIIème siècle après JC elle était sur le Bosphore, et aux XIIIème-XIVème siècles dans le Vladimir-Souzdal…
Dans le XVème siècle, après la victoire de la conquête ottomane, des changements importants ont eu lieu dans l'Empire. Les nouveaux dirigeants de l'Empire ottoman qui régnait à Moscou et Istanbul dans les XVème-XVIème siècles n'appartenaient à la branche directe de l'ancienne dynastie royale et n'ont pas utilisé son ancien cimetière égyptien…

La branche directe de l'ancienne dynastie royale a été sortie du trône de l'Empire à la fin du XIVème siècle et est allée dans l'est où elle a fondé dans les XVème-XVIIème siècles un certain nombre d'Empires d'Orient - jeunes mais organisés selon le modèle antique. Dans les anciennes capitales impériales – Moscou et Istanbul – ont prévalu de nouvelles coutumes ottomanes.
Pendant les troubles du XVème siècle, l’Egypte s’est un temps retrouvée livrée à elle-même et a commencé à être contrôlée par les Mamelouks – des forces introduites en Egypte depuis la Russie pour servir à la protection des tombeaux royaux et entreposer dans les pyramides égyptiennes le trésor impérial.

Selon la datation astronomique des zodiaques égyptiens, l'ancien cimetière royal égyptien était utilisé par les dirigeants suprêmes de l'Empire au milieu du XIVème siècle... Après la prise de Constantinople en 1453, l'ancienne famille royale a finalement perdu le pouvoir dans la métropole de l'Empire et son cimetière égyptien générique a été abandonné.
Les Ottomans qui sont arrivés au pouvoir dans l'Empire n’ont pas utilisé ce cimetière. Peut-être ont-ils continué à enterrer les dirigeants mamelouks locaux de l'Egypte.

En 1517, les Ottomans ont pris l'Egypte [99], p. 745. Selon notre reconstruction, ce fut la fin de l'Egypte antique. C’est probablement après la conquête ottomane de l'Egypte en 1517 qu’on a commencé à briser les mauvais – selon eux –  monuments égyptiens « antiques, » et en particulier le cimetière royal dans la Vallée des Rois…

1.5.6. L’adoration des Mages dans l'Egypte antique

La fig. 213 tirée de la paroi du temple d’Edfou montre la Mère de Dieu-Isis avec l'Enfant Jésus dans ses bras et des personnes avec des cadeaux. Par ailleurs, la Vierge et l'Enfant à qui les gens viennent rendre culte sont présentés sur les fig. 214 à 219.


Les deux premiers hommes portant une coiffe royale sont sur la fig. 215. Ils sont suivis par des fonctionnaires - deux hommes et deux femmes avec des plateaux pleins de choses différentes, fig. 216 à 219. Le tableau d'ensemble est très similaire à l'Adoration des Mages bien connue des Évangiles.

La question peut se poser : pourquoi la Vierge dans cette image est adorée de seulement deux Rois Mages ? Après tout, dans le christianisme d'aujourd'hui, on sait qu'il y en avait trois. La raison semble être la suivante. Comme nous l'avons montré dans notre livre « La Russie Biblique, » des trois Rois Mages qui étaient venus pour adorer l'Enfant Jésus, seulement deux étaient des hommes. La troisième était une femme - probablement l’épouse ou la mère de l'un des deux premiers rois. Au fil du temps, cela a été oublié, et dans les peintures européennes ultérieures les trois rois ont été dépeints comme des hommes. Cependant, les auteurs des anciennes peintures égyptiennes d’Edfou étaient apparemment bien au courant de la vérité, et ils ont montré deux rois mages hommes, sans épouses.
Le reste de cette ancienne image égyptienne, en fait, ne diffère pas de beaucoup de l'idée européenne du culte des Mages.

1.5.4. Les quatre marques de dignité impériale

La présentation à l'enfant Jésus des quatre marques de dignité impériale représentant les quatre royaumes du Grand Empire

Les quatre images suivantes sur le mur sud du temple de Dendérah sont particulièrement étranges parce qu’elles nous révèlent quelque chose de nouveau à propos de ce qui est dit dans les Évangiles. Voir fig. 203 à 206. Elles montrent la Mère de Dieu (Isis) allaitant le nourrisson Christ (Osiris), et quatre personnes successivement portant une coiffure royale et enseignant divers sujets. Apparemment c’est la marque de la dignité du roi, puisqu’après chacune de ces offrandes une nouvelle coiffe royale apparaît sur la tête du Christ (présent à nouveau derrière la Vierge).
Cette quadruple présentation signifie très probablement le droit héréditaire du Christ à régner sur quatre parties d'un grand empire.

[…] Dans l'histoire de l’ « antique » empire romain, la division de l'état en quatre parties – comme en témoignent les nombreuses mentions de « tétrarque » – est connue. Les historiens ne connaissent pas le sens exact de l’ « antique » titre « Tétrarque. » […]
On parle également de « tétrarque » dans l'Évangile : « À cette époque, Hérode le tétrarque apprit la renommée de Jésus » (Matthieu 14: 1, King James Version).

La division de l'Empire en quatre grandes parties s’est conservée jusqu'à son effondrement au début du XVIIème siècle. Par exemple, dans le célèbre essai « Sur l’État Russe » de l'émissaire anglais George Fletcher à la cour de Moscou à la fin du XVIème siècle, dans le chapitre 10, « Sur la gouvernance des régions et principautés, » on y lit ce qui suit.
« Toute la Russie ... est divisée en quatre parties appelées en russe « Quartiers » ou « Tétrarchie. » […] Le premier quartier, ou tétrarque, est appelé Ambassadorial (c.-à-d. composé d'ÉTATS ÉTRANGERS gérés par les ambassades - NdA) ... et est à l’heure actuelle sous la conduite du Chef ... le Chef des Ambassadeurs de l'Ordre (l’Ordre des Ambassadeurs du Grand Empire après son effondrement en 1613 a été converti en une pathétique copie : l’Ordre Ambassadorial des Romanov, qui … plus tard, a été rebaptisé Ministère des Affaires Étrangères - NdA) ... Le deuxième quartier est appelé Décharge ... Le troisième quartier, Local ... Le quatrième quartier est appelé Palais de Kazan car il est attaché à l'ordre, à la gestion des royaumes de Kazan et d'Astrakhan, ainsi que d'autres villes se trouvant le long de la Volga [...] » [878: 1], p. 53-54.

Le nom des quartiers a, pendant un certain temps, été utilisé à la cour des Romanov mais dans une toute autre acception. […]


Selon notre reconstruction, le Christ appartenait à une ancienne famille royale du Grand Empire qui, probablement, a depuis les temps anciens été divisé en quatre quartiers. Sur l'origine royale du Christ et son droit héréditaire à la souveraineté de l'Empire voir notre livre « Roi des Slaves. » Par conséquent, l'image du temple de Dendérah de quadruple présentation des signes au Christ-Enfant devient tout à fait claire.

mardi 5 juillet 2016

1.5.3. La nativité de Christ-Horus dans l'Egypte antique

Mais revenons aux peintures sur le mur sud du temple de Dendérah. Le premier motif, nous l'avons déjà dit ci-dessus, c’est l'Annonciation. Le second motif est répété plusieurs fois pour toutes les colonnes de séparation, voir fig. 187 et 201. Y est représenté l'Enfant divin avec la coiffe royale sur sa tête, debout sur une croix en forme de T. Isis-Mère de Dieu lui donne un objet sphérique (la grâce ?) obtenu de l'Archange Gabriel dans la première image, voir fig. 201 & 202.


Cela est très probablement censé représenter la nativité. La Vierge donne naissance au Fils, puis lui passe la grâce reçue de Dieu. Et le temple lui-même est apparemment dédié à la fête de Noël.


1.5.2. La vache sacrée - un symbole oublié de la Vierge

En ce qui concerne le symbolisme de la vache, qui représente Isis – La Mère de Dieu sur les images de l’Egypte antique, nous dirons ce qui suit. Apparemment, la vache était un ancien symbole de la Vierge. Aujourd'hui cela est oublié, mais peut-être que c’est la raison pour laquelle la vache est toujours considérée comme un animal sacré en Inde et en Asie du Sud-Est. Rappelons que, selon notre reconstruction, le christianisme en Orient s’est transformé en bouddhisme et krishnaïsme, et Bouddha et Krishna sont en grande partie l'image du Christ (bien que les Hindous et les bouddhistes l’aient déjà oublié).
Notez que certaines des peintures de temples hindous dépeignent près de Krishna-Christ une femme sous la forme d’une vache. Voir fig. 196 à 198. Et, en général, la vache est un symbole sacré très commun de beaucoup de religions orientales, en raison de leur origine dans le christianisme antique.

Un autre symbole chrétien égyptien, qui est absent dans le christianisme européen moderne mais conservé en Orient, est le COBRA comme signe du pouvoir royal et de descendance royale. Notez le cobra sur la tête de la Vierge Marie hindoue - la mère de Krishna. Voir fig. 199 & 200. Notez également que les doigts de Krishna et de sa mère sur cette image hindoue sont pliés sous la forme du Двоеперстие [Dvoeperstie – Index et majeur dressés] chrétien, voir fig. 197 & 200.


En outre, dans les cheveux de la mère de Krishna (la Mère de Dieu hindoue) nous voyons un croissant de lune, symbole de la déesse Diane. Selon nos recherches, la Diane gréco-romaine est une Vierge vue à travers les yeux du christianisme royal ancestral. Par exemple, au cap Fiolent en Crimée près de la grotte où le Christ est né se trouvait autrefois un immense Temple de Diane « antique, » voir notre livre « Le Christ est né en Crimée. »


Cette église a subi le même sort que le reste des temples européens du christianisme royal ancestral des XIIIème-XIVème siècles. Tous ont été rasés après la conquête ottomane du XVème siècle. Cependant le christianisme générique a partiellement survécu dans les temples d’Egypte - sous le nom de temples « d’Egypte antique. » Probablement à cause des Mamelouks qui ont farouchement résisté à la destruction des anciens monuments égyptiens, et 70 ans après la conquête ottomane de l'Egypte ils n’obéissaient déjà plus à Istanbul et prirent à nouveau le pouvoir dans le pays. Voir section 1.1 ci-dessus.

samedi 2 juillet 2016

I. 1.3. L’Egypte antique - un pays chrétien. La croix égyptienne

On sait que sur les monuments de l'Egypte antique les motifs chrétiens sont très présents. L’Egypte pharaonique est le véritable « pays de la croix. » Bon nombre des « anciens dieux égyptiens » représentés sur des reliefs et autres monuments anciens de l'époque pharaonique ont conservé dans les mains l’ankh égyptienne. L’œil de l’ankh sert de poignée ou de boucle, et grâce à lui l’ankh pouvait être tenue ou suspendue. Voir. fig. 126 à 131.

Mais il n’est pas difficile de comprendre que l’ankh n’est pas autre chose qu’une sorte de croix chrétienne. De plus, cette croix a été utilisée par les coptes-chrétiens médiévaux, voir fig. 132 à 136. Quelques anciennes images coptes de l’ankh coexistent avec d'autres types de croix chrétiennes. Par exemple avec la croix gammée, fig. 135 et 137. Et parfois avec la croix à quatre pointes classique, fig. 138 et 139… Nous notons également une image intéressante d'un aigle endommagé au-dessus de l'autel d’une église copte de Dendérah. L’aigle tient dans les pattes un objet oblong qui ressemble à fusil tirant un coup, fig. 143 et 144. Peut-être le symbolisme est-il lié à la bataille de Koulikovo et l'invention de la poudre, et l'adoption par Serge de Radonège du christianisme apostolique dans le XIVème siècle. Voir notre livre « Le baptême de la Rus. »

On croit que la croix égyptienne était un symbole de vie, ou, plus précisément, de la vie éternelle de l'âme après la mort [1051: 1], p. 14. Mais dans le christianisme, on fait souvent référence à la croix comme donnant la vie. En ce sens, l'ancien symbolisme égyptien de la croix est essentiellement le même que le symbolisme chrétien.
Fig. 128 Le pharaon d’Egypte antique embrasse la croix, la présente à ses lèvres – cela est presque identique à ce que font encore les chrétiens de nos jours.
La Fig. 145 montre un fragment d'une peinture murale dans la tombe du pharaon Ramsès III. Le pharaon tient une ankh. Debout derrière lui une femme avec des ailes, tel un ange, tient une croix…
« Rois et reines égyptiens sont souvent représentés avec un tel symbole [croix copte]; ils le tiennent par la poignée, comme l'apôtre Pierre avec la clé ... » A. P. Golubtsov [176], p. 213. […]

Ainsi, il apparaît que les pharaons égyptiens portaient des surplis chrétiens, comme ceux qui sont encore utilisés dans l'Église orthodoxe.
Aujourd'hui, sur les pages de l'Egypte antique n’est représenté dans les livres et albums, en règle générale, qu’un seul type de croix égyptienne – l’ankh. En outre, les égyptologues « affirment avec autorité » que c’est un symbole païen antique qui n’avait aucun rapport avec le christianisme. Mais, comme nous l'avons vu, ce n'est pas vrai. D'autre part, il était commun dans l'Egypte antique de voir beaucoup d'autres croix, y compris certaines ouvertement chrétiennes.

Rappelons, par exemple, les croix égyptiennes en forme de T, voir fig. 148 et 149. Elles peuvent être vues sur les colosses égyptiens d'Abou Simbel, sur colosses de Memnon et de nombreux autres monuments de l'Egypte ancienne, voir fig. 150 à 153. Mais les mêmes croix en forme de T sont représentées sur les icônes médiévales européennes. La fig. 154 montre le milieu de l’autel d'Anvers. Y est peint le mont Calvaire avec trois croix (figure. 155). Chacune d'entre elles est en forme de T. Les fig. 156 et 157 montrent l'ancien voile d’une église russe du XVème siècle avec deux croix en forme de T. Ainsi, les croix d’Egypte antique en T ne sont rien d'autre qu’un symbole chrétien très fréquent au Moyen Âge. […]

La fig. 160 représente un motif intéressant sur l'une des parois intérieures du temple égyptien antique à Philae, voir fig. 139 ci-dessus. Deux figures humaines sont agenouillées devant une croix avec un serpent enlacé. À côté se trouve un énorme faucon dans un buisson fleuri luxuriant. Mais rappelons-nous que, selon la Bible, Dieu est apparu à Moïse dans un buisson – un buisson ardent. Par conséquent, le faucon dans le buisson est susceptible de signifier ici Dieu le Père.
Mais l'image dans son ensemble fait clairement penser à l'histoire biblique d'Adam et Eve, tentée par le serpent dans l’arbre, dans le jardin d’Eden. Que l’arbre céleste soit représenté ici sous la forme d'une croix ne devrait pas nous surprendre. Ceci est parfaitement compatible avec l'ancien apocryphe chrétien – « Légende de l'arbre de la croix » – selon lequel l'arbre qui a grandi dans le jardin d’Eden et à partir duquel Eve a été séduite par le serpent, mangeant le fruit défendu, a ensuite donné la croix sur laquelle le Christ a été crucifié [29: 1], p. 121-127. […]

La fig. 164 montre une plaque trouvée dans le temple de Louxor et cachée dans le coin le plus éloigné, où les touristes habituellement ne parviennent pas. Elle montre clairement une croix chrétienne normale. […]
La fig. 166 montre un fragment de l'ancienne peinture murale égyptienne de la tombe du pharaon Séti Ier dans la Vallée des Rois. Au-dessus de la tête de l'une des figures on voit une croix chrétienne normale. Par ailleurs, on voit les trois symboles suivants placés au-dessus des personnages : 1) la croix-étoile à cinq branches, 2) un oiseau, 3) la croix à quatre pointes. 


Parmi ceux-ci, deux – la croix à quatre pointes et l’oiseau – sont des symboles chrétiens bien connus. La croix est un symbole du Christ, et l'oiseau est un symbole du Saint-Esprit. Par conséquent le plus probable est que nous sommes ici face à une représentation sous l’Egypte « antique » de la Trinité chrétienne : Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit. […]


Gravure d’un livre japonais de 1805.


Détail de l’image précédente.

Selon certaines vieilles images, même les grandes pyramides d'Egypte ont un temps été surmontées d'une croix chrétienne, fig. 178. En outre, à côté des pyramides dans des images européennes des XVIIème-XVIIIème siècles on trouve des statues d'anges avec des ailes, fig. 179. Que des anges aient été près des pyramides ou non est une question secondaire. Ce qui est important est que les artistes européens représentant les pyramides égyptiennes croyaient apparemment qu’il s’agissait d’édifices chrétiens.
Les égyptologues peuvent faire valoir que, par exemple, les artistes qui dessinaient des croix sur les pyramides étaient naïfs, ignorants, et donc mauvais. Cependant, à la lumière de notre datation de l’Egypte, l'image ci-contre est juste. Les artistes qui dessinaient une pyramide avec une croix avaient en fait raison. Ce sont les égyptologues qui ont tort.

8. Sur le nom « Egypte »

Il est connu que le mot « Egypte » n’est pas le nom original de ce pays. « Dans des inscriptions anciennes, comme dans les livres des chrétiens d’Egypte tardifs, l'Egypte est désignée par le mot qui signifie « terre noire, » Kem ou Kami en égyptien ... le nom Egypte n’était pas connu des habitants du Nil ... Wilkinson a exprimé le point de vue selon lequel ... le mot Egypte aurait pu se développer à partir du nom de la ville de Coptos ou Guptos » [99] S. 77.

L’égyptologue réputé Henry Brugsch au XIXème siècle a écrit : « En ce qui concerne l’origine et explication du nom donné à l’Egypte par les étrangers en Asie dans leurs langues, cela reste un vrai mystère. Les Juifs l'appelaient Mizraïm,  les Assyriens Mutsur, la Perse Mudraya "[99], p. 78.


N.A. Morozov [544] croyait que le nom biblique de l'Egypte, MIS-RIM, venait du mot RIM se référant un temps à la « ROME arrogante. » Nous ne discuterons pas ici de la traduction correcte du mot « arrogant. » Pour nous, cela n'a pas d'importance. Mais notez la présence indéniable du mot RIM dans l'ancien nom de l’Egypte.

jeudi 30 juin 2016

3.6. La chronologie zodiacale de l'Egypte antique

En 2002 a été publié notre livre « Nouvelle Chronologie de l'Egypte » dans lequel a été proposée pour la première fois une méthode pour le décodage complet et la datation des célèbres zodiaques égyptiens – des images astronomiques qui contiennent la véritable datation de l’histoire de l’Egypte « antique. » Grâce à cette découverte il est possible de calculer des dates exactes de l'histoire égyptienne ancienne, y compris les années de la mort de certains pharaons célèbres, grâce aux tombes dans lesquelles sont conservés des zodiaques funéraires.

La conclusion quant à la datation de l’Egypte antique était saisissante : l’Egypte apparaissait comme un pays médiéval. Qui plus est, du Moyen Âge tardif!

Il s’est avéré que la grande majorité des zodiaques de l'Egypte ancienne datent des XIIème-XIIIème siècle A.D. Cela signifie que beaucoup d'entre eux, même aux yeux de la nouvelle chronologie, appartiennent déjà à l'ère chrétienne. Rappelons que la vie du Christ, selon la nouvelle chronologie – c’est la seconde moitié du XIIème siècle, voir notre livre « Roi des Slaves. »

Nous dressons la liste de tous les zodiaques anciens étudiés et datés par nos soins jusqu’à ce jour - y compris les non égyptiens. Voir les détails dans nos livres « Nouvelle Chronologie de l'Egypte, » « Zodiaques de l'Egypte ancienne et de l’Europe, » « Zodiaques Egyptiens, Russes et Italiens, » et « Vatican. »

Au total, à ce jour, nous avons trouvé et daté environ 40 zodiaques anciens. Ici, ils sont dans l'ordre chronologique, selon les datations obtenues:

1) ZODIAQUE SÉTI Ier, Egypte, Louxor, Vallée des Rois, an 969 (14 au 16 août) et 1206 (5-7 août).
2) STÈLE METTERNICH, Egypte, an 1007 (14-16 août).
3) « MITRE » D’APULUM, Europe, an 1007 (14-16 août).
4) « MITRE » D’HEDDERNHEIM, Europe: 1007 (14-15 octobre) et 1186 (14-15 octobre).
5) PREMIER ZODIAQUE DE SENENMUT, Egypte, Louxor, an 1007 (14-16 juin).
6) ZODIAQUE COURT, Egypte, Armant, an 1071 (15-16 mai) ou 1189 (30-31 mai) ou 1308 (mai 6-8).
7) ZODIAQUE RAMSÈS IV, Egypte, Louxor, Vallée des Rois, 1146 (15-16 avril), 1325 (16 avril).
8) SECOND ZODIAQUE DE SENENMUT, Egypte, Louxor, an 1148 (17-18 juin).
9) ZODIAQUE RAMSÈS IX, Egypte, Louxor, Vallée des Rois, an 1148 (16 juin).
10) ZODIAQUE DE NOËL, Europe (du livre d’Ebenezer Sibley), an 1151 (25 décembre).
11) LES CORNES D’OR DE COPENHAGUE, Europe, an 1166 (17 au 28 mai).
12) LE ZODIAQUE LONG DE DENDÉRAH, Egypte, Dendérah, an 1168 (22-26 avril).
13) ZODIAQUE DE RAMSÈS VII, Egypte, Louxor, Vallée des Rois, an 1182 (5-8 septembre).
14) ZODIAQUE ROND DE DENDÉRAH, Egypte, Dendérah, an 1185 (le matin du 20 Mars).
15) ZODIAQUE DU « LION DE COMMAGÈNE, » Turquie, an 1221 (matinée du 14 septembre).
16) ZODIAQUE DU TOMBEAU DE PETOSIRIS, CHAMBRE EXTÉRIEURE, Egypte, Oasis de Dakhla, an 1227 (5 août) et 1667 (2 août style ancien).
17) ZODIAQUE ASTRONOMIE, Palais Borgia au Vatican (zodiaque donnant la datation de l'invention du système ptolémaïque du monde), an 1228 (28 août).
18) ZODIAQUE DU HAUT ATHRIBIS Flinders Petrie, Egypte, Athribis (Vannini), an 1230 (15-16 mai).
19) ZODIAQUE DU TOMBEAU DE PETOSIRIS, CHAMBRE INTÉRIEURE, Egypte, Oasis de Dakhla, an 1240 (24-25 mars), ou 1714 (2 avril style ancien).
20) ZODIAQUE DU BAS ATHRIBIS Flinders Petrie, Egypte, Athribis (Vannini), an 1268 (9-10 février).
21) ZODIAQUE GEMMA AUGUSTEA, Europe, an 1284 (8 décembre).
22) ZODIAQUE « NOUT VÊTUE, » Egypte, an 1285 (31 janvier - 1 février) ou 1345 (29-31 janvier).
23) ZODIAQUE RAMSÈS VI, Egypte, Louxor, Vallée des Rois, an 1289 (4-5 février) ou en 1586 (20-21  février style ancien).
24) ZODIAQUE DU GRAND TEMPLE D’ESNA, Egypte, Esna, an 1394 (31 mars - 3 avril).
25) ZODIAQUE DU PETIT TEMPLE D’ESNA, Egypte, Esna, an 1404 (6-8 mai).
26) ZODIAQUE DE LA TAPISSERIE DE BAYEUX, Europe, an 1495 (15 mars).
27) ZODIAQUE DES TRAVAUX D'Hercule, mythes « anciens, » an 1513 (17-21 novembre).
28) ZODIAQUE DU BAPTÊME À PADOUE, Italie, Padoue, an 1524 (7 mars).
29) ZODIAQUE D’IVAN LE TERRIBLE, Russie, Moscou, an 1526 (9 février).
30) ZODIAQUE D’HENRI II ET DIANE DE POITIERS, France, an 1546 (28 février ou 1 mars).
31) ZODIAQUE DU TEMPLE DE BÊL (PALMYRE), Syrie, an 1616 (8 novembre style ancien).
32) ZODIAQUE DU LOUVRE, Europe, an 1638 (12-17 juin style ancien).
33) ZODIAQUE DE LA GEMME « MARC-AURÈLE, » Europe, an 1664 (8-9 décembre style ancien).
34) ZODIAQUE DES DUCS D'ESTAING, Italie, Ferrare, an 1680 (19 mai style ancien).
35) ZODIAQUE DES DIEUX DE L'OLYMPE, Villa Barbaro Maser (Italie), attribué à Véronèse, an 1700 (2 août style ancien).
36) ZODIAQUE DE JUPITER sur d’antique pierres sculptées, Europe, an 1741 (5 juin style ancien).
37) ZODIAQUE DE FALCONETTO, Italie, Mantoue, an 174 (3-4 juillet style ancien).
38) ZODIAQUE D’URANUS DU PALAIS DE JUSTICE, Italie, Padoue : le premier horoscope - 1781 (23-25 avril ​​style ancien) ; le second horoscope, compilé rétroactivement, an 1405 (14-16 octobre).
39) ZODIAQUE DE LA CHAPELLE CHIGI, dans l'Église de Marie del Poppolo à Rome (Italie), attribué à Raphael, an 1785 (23-25 août style ancien) ou 1843 (11-12 août style ancien).
40) ZODIAQUE BRUGSCH, horoscope avec additions démotiques, Egypte, an 1861 (18 novembre style nouveau) ou 1682 (17 novembre style nouveau).
41) ZODIAQUE BRUGSCH, horoscope « sans bâtons, » Egypte, an 1841 (6-7 octobre style ancien).
42) ZODIAQUE BRUGSCH, horoscope « sur les bateaux, » Egypte, an 1853 (15 février style ancien).

La datation implique sans équivoque que la chronologie communément admise aujourd'hui de l'histoire ancienne et médiévale est complètement erronée. En ce qui concerne l'Egypte ancienne, elle tombe dans l'ère après le Xème siècle après JC, et non dans les 3-2 millénaires avant JC, comme les historiens le pensent. En d'autres termes, les anciens Egyptiens ne vivaient pas il y a des milliers mais seulement des centaines d'années.

mardi 28 juin 2016

2.9.3. L’Egypte après la conquête ottomane

Après la conquête ottomane de l'Egypte, cette dernière est restée pendant un certain temps sous l'emprise des Mamelouks - les troupes d'élite de l'ancienne dynastie royale, envoyées en Egypte depuis la Russie pour la protection du cimetière royal et le maintien de l'ordre…
Dans la vallée des rois, dans la seconde moitié du XVème - début du XVIème siècle, ont probablement été enterrés les souverains mamelouks d'Egypte…

Mais au début du XVIème siècle, les Ottomans prirent l'Egypte. En 1517, les troupes du sultan turc Sélim le Terrible (« Yavuz ») entrent au Caire, tuent le souverain mamelouk et détruisent tous les temples d’Egypte « antiques, » dont la plupart n’avaient pas même deux cents ans. Les Ottomans pillèrent les pyramides ainsi que les tombes royales de la Vallée des Rois à la recherche de trésors. Depuis lors, les monuments de l'Egypte ancienne ont été délabrés et ensablés.

En 1799, les troupes de Napoléon prirent l'Egypte et achevèrent la destruction de nombreux monuments. Les Français aussi recherchèrent des trésors dans les tombeaux et les pyramides, mais il n'y avait déjà plus rien. Les derniers gardiens des tombes royales - la famille égyptienne Rasulov - retira de la Vallée des Rois les momies royales et les cacha dans une grotte éloignée. Ce fut seulement en 1881 que les Européens furent sur la piste de la famille Rasulov, l’attrapèrent, et sous la torture la forcèrent à révéler le lieu où les momies étaient enterrées.

On pense que 36 momies royales cachées par Rasulov ont été découvertes [2: 0], p. 76. Dans la même année 1881, les restes des rois du Grand Empire, les proches du Christ, ont été envoyés via le Nil au Caire…
Les momies des rois ont été placées dans le musée du Caire où elles sont encore à ce jour. Comme nous l'avons mentionné ci-dessus, l'analyse génétique d'une de ces momies – le Pharaon Ramsès II - a montré que le pharaon était un Européen blond, voir la section 2.5. Malheureusement, il n'a pas été procédé à une telle analyse des autres momies pharaoniques trouvées dans la cache de Rasulov. Il serait extrêmement intéressant et important de procéder à une telle analyse. Et aussi de découvrir la relation génétique entre les pharaons égyptiens et les empereurs Mandchous (Bogdyhans – Chefs Sacrés) des XVIIème-XVIIIème siècles. Cela serait possible car les restes des deux dynasties sont préservés. 

2.7.5. La falsification scaligérienne de l'histoire de l'Autriche – le Norique slave

De notre reconstruction globale il apparaît que les mines d'or de la Transylvanie étaient en fait les seules mines d'or en Europe, aux XIVème-XVIème siècles et appartenaient à la métropole de l'Empire, c.-à-d. la Rus-Orda.
Il est peu probable que le gouvernement impérial permettrait à quelqu'un d'autre de posséder des ressources d'or dans son arrière-cour. Par conséquent, ces mines étaient probablement gérées par des Slaves. Quelque chose d’aussi important que l'extraction d'or ne serait pas habituellement confié à des étrangers.
Voyons voir - est-ce vrai ? Référons-nous à nouveau à l'historien romain Polybe et ses arguments vus plus haut. Polybe fait valoir que les mines d'or européennes étaient détenues par les Noriques. La question se pose - qui sont les Noriques ?

Aujourd'hui, on croit que les Noriques étaient les ancêtres des Autrichiens modernes. Les Noriques habitaient l’Autriche dans « l’antiquité, » et l’Autriche même était appelée « Norique » [988: 00]. D'autre part, la Chronique des temps passés (et un certain nombre d'autres chroniques) indique expressément que les Noriques étaient les Slaves. […]

En outre, puisque les Noriques étaient des Slaves, et que Norique était l'ancien nom de l'Autriche, il en résulte que l'Autriche était un temps un pays slave. Ce résultat est très important et permet de regarder toute l'histoire de l'Europe médiévale d’une nouvelle manière. Après tout, selon la version de Scaliger de l'histoire, l'Autriche au Moyen Âge était la région métropolitaine de l'Europe occidentale. C’était en Autriche, selon les historiens, que se trouvait la cour des empereurs romains d’occident, les Habsbourg, à qui, dans les XIVème-XVIème siècles, étaient formellement subordonnées tous les autres souverains d'Europe occidentale - rois, ducs, princes, etc.

Par conséquent, l'histoire de l'Autriche et de la maison autrichienne des Habsbourg est l'un des points clés de l'histoire de l'Europe. S'il se trouve que l'histoire médiévale de l'Autriche a été falsifiée, alors cela signifierait que tout un pan de l'histoire européenne scaligérienne est faux.

Dans nos livres sur la chronologie nous avons parlé en détail de la version courante de l'histoire de l’Empire européen occidental des Habsbourg avec sa capitale à Vienne – c’est un conte historique fondé au XVIIème siècle par le déplacement (sur papier) du véritable empire historique de Rus-Orda des XIVème-XVIème siècles sur le sol autrichien… Voir nos livres « Le Calife Ivan, » « La Nouvelle Chronologie de la Russie. »
Dans le même temps pour faire de la place à leur fausse version de l'histoire autrichienne, les forgeurs scaligériens ont effacé des pages d'histoire médiévale les informations sur l'Autriche-slave des Noriques et les ont envoyées (sur papier) dans le passé lointain. Ainsi, dans les temps anciens, une image fantôme des « anciens Noriques » ​​a été créée, à côté de « l’antique empire romain » soi-disant en Italie.
Dans la réalité, la métropole de l'Empire romain était en Russie. Voir notre livre « La fondation de Rome (le début de la Horde de Russie) » et « Vatican. » Comme nous l'avons vu à plusieurs reprises, une méthode préférée des faussaires scaligériens a été d’envoyer tous les renseignements historiques encombrants dans le passé lointain. Voir les détails dans le livre d’A.T. Fomenko, « 400 ans de la tromperie. »

[…] En dépit de tous les efforts des contrefacteurs scaligériens, des informations sur la véritable histoire des Noriques au Moyen Âge sont encore préservées. À propos des ducs Noriques des XVème-XVIème siècles, dont la capitale était la ville de Vienne - qui est la capitale de l'Autriche -, par exemple, Mauro Orbini écrit dans son livre « Royaume des Slaves » [617: 1] : «Les Slaves qui s’appellent maintenant (c.-à-d. au début du XVIIème siècle, quand Orbini a écrit son livre - NdA) Carantanians (Charioni), ont pris la part du Norique qui est au sein des montagnes du Taurus, face à l'est, et qui est délimitée par les rivières Mura ou Murava, Drava et Sava jusqu'au territoire d'Aquilée… (notez que « Carinthie » est tout simplement « Norique » en sens inverse :  RNK-KRN - NdA) ... »

[…] Notez qu’Orbini raconte l'histoire du couronnement des souverains slaves de Carinthie-Norique (Autriche) comme se déroulant dans le présent. Autrement dit, tout cela est arrivé dans son temps. Il se trouve qu'à l'époque d’Orbini, au tournant des XVIème et XVIIème siècles, l’Autriche-Norique était encore sous gouvernement slave et peuplée par des Slaves.

Mais cela est en contraste frappant avec le point de vue des historiens modernes selon lequel l'Autriche n’aurait jamais été un état slave. La Carinthie, selon l’opinion des historiens scaligériens, était seulement une petite partie de l'Autriche médiévale, voir la carte d’Autriche-Hongrie [988: 00]. On croit qu’en 1335 la Carinthie appartient entièrement « au duc d'Autriche et la maison des Habsbourg. Depuis lors, la Carinthie est restée en Autriche » [988: 00], article « Carinthie. »

Qui a raison - les historiens ou Orbini ? […]

samedi 25 juin 2016

2.5. La maison ancestrale de l'homme blanc

Selon notre reconstruction, le centre égyptien de la civilisation a été créé par des personnes de race blanche. Il convient de noter à cet égard que la seule momie de pharaon égyptien qui a été étudiée par des scientifiques était celle d'un homme blanc de type européen. C’était le pharaon Ramsès II. Sa momie a été amenée en France en 1976-1977 pour étude [1275: 1]. À Paris, elle a été soumise à des mesures approfondies en laboratoire, y compris sur la race. Il s’est avéré que Ramsès II avait des cheveux ondulés roux [1025: 2], p. 254-257. L'analyse anthropologique de la momie a montré que le pharaon était un homme blanc de type méditerranéen [1025: 2], p. 383. En d'autres termes, le célèbre pharaon égyptien Ramsès II était un européen prononcé. Une photographie du visage de la momie de Ramsès II est présentée sur la fig. 2.

L'Egypte, et l'Afrique en général, est-elle la maison ancestrale de la race blanche ? Probablement pas. Très probablement, l'homme blanc est arrivé en Egypte depuis d'autres endroits de la Terre et non pas à partir des profondeurs de l'Afrique. Dans le cas contraire, on pourrait s’attendre à des relations plus étroites entre l'Egypte antique et l'Europe médiévale d’un côté et l'intérieur de l'Afrique de l’autre. Dans le même temps, il est connu que les Egyptiens ne cherchaient pas en particulier à pénétrer profondément en l'Afrique et ne savaient même pas où se trouvait la source du Nil ni les causes de ses crues.

Mais leurs yeux étaient constamment tournés vers l'Inde et l'Asie du Sud-est. Par exemple, les Egyptiens connaissaient bien la voie de la mer Rouge à l'océan Indien et l’Asie du Sud-Est. En revanche, pour une raison que l’on ignore, ils ne naviguèrent pas autour de l'Afrique et ne n’essayèrent même pas de maîtriser ses côtes. En Inde et Orient ils naviguèrent constamment. Les épices et autres produits d’Inde et d’Asie du Sud-Est sont arrivés en Europe via l'Egypte. « La richesse des Mamelouks (en Egypte - NdA) leur est venue principalement par le contrôle du commerce des épices entre l'Inde et le monde chrétien via la mer Rouge. Même à la fin du XVème siècle la principale source de revenus du sultan mamelouk étaient les honoraires perçus par ce commerce » [624: 0], p. 434 Les Européens n’ont découvert la route maritime vers l'Inde par le cap de Bonne-Espérance qu’au XVIème siècle… Dans un certain nombre de sources anciennes, l'Océan Indien est combiné avec la Mer Rouge sous le nom de Mer d'Edom.

L'association étroite de l'Egypte médiévale et de l’Asie du Sud-Est suggère que l'Egypte pourrait avoir été habitée à partir de là à une époque. Si c’est le cas, la patrie d'origine de l'homme blanc doit être recherchée quelque part dans la région tropicale de l'Asie du Sud-Est. Après tout, une personne privée de laine, tels nos ancêtres primitifs, et qui n'a pas encore inventé les vêtements ne pourrait vivre que lorsque la température ambiante n’est pas trop différente de la température du corps humain. Et cette propriété s’applique à une bande proche de l'équateur où la température de l'air ne va presque jamais en-deçà/au-delà de 27-35 degrés Celsius. Mais dans la partie équatoriale de l'Afrique il n'y a aucune trace de population blanche indigène. Dans le même temps, la population indigène des tropiques de l'Asie du Sud-Est - Thaïlandais, Cambodgiens, Malais – ce sont des gens de race blanche.

Sur la fig. 4 nous présentons la carte des anciennes routes commerciales qui montre combien ont été étroitement liées l'Egypte et l’Asie du Sud-Est le long des anciennes routes maritimes côtières.
Selon notre reconstruction, ces voies navigables côtières étaient les plus anciennes voies de la civilisation. Les routes terrestres de l’Empire n’ont commencé à se répandre qu'à partir du XIVème siècle lorsque la capitale était déjà en Russie, fig. 1. […]
L’attirance des Européens médiévaux pour l’Inde et les produits indiens est bien connue de l’histoire. Et ce n’était pas juste un amour pour le voyage. Concernant l'Afrique, par exemple - en dehors de l'Egypte et ses environs - les Européens ont pendant une longue période été complètement indifférents.

Pourtant l'Afrique est beaucoup plus proche et plus accessible que l'Inde. Et les plantes tropicales poussent bien en Afrique, à partir desquelles on peut faire des épices. Enfin, en Afrique, il y a de riches gisements d'or et de diamants. Cela ne serait-il pas encore plus nécessaire à l’Europe ? Mais les Européens du Moyen Âge pour une raison quelconque ont recherché les épices indiennes et des biens en or et des diamants indiens, pas d'Afrique. En Afrique, ils étaient seulement intéressés par l’Egypte, et une étroite bande de la côte méditerranéenne.

En outre, la géographie européenne « antique » était encline à classer l'Egypte en l'Asie plutôt qu’en Afrique (!). « Beaucoup d'anciens ne connaissaient pas la vérité, si l'Egypte devait être comptée en Asie ou en Afrique… » [815: 0a], p. 8.
Les premières tentatives européennes pour explorer l'Afrique intérieure ont commencé seulement au XVIIIème siècle, [4], p. 177. Même en 1771, « personne ne savait ce qu'était un voyage à travers l'Afrique » [4], p. 177. Dans le même temps, l'Inde, l'Asie du Sud-Est, la Chine et même la lointaine Amérique ont depuis longtemps été bien documentées grâce aux efforts inlassables des Européens pour pénétrer en Inde et en Asie du Sud-Est.

Par conséquent, le plus probable est que les ancêtres de l'homme blanc ne sont pas venus d'Afrique mais d'Asie du Sud-Est. Puis, après être passé le long des côtes des mers du sud au-delà de l'Inde et de l'Iran, ils sont arrivés en Egypte, fig. 1. Puis en Russie et en Europe. Et tout cela n’a pas pris tant de temps que ça. Voilà pourquoi les Européens médiévaux n’ont jamais oublié l'Inde, et ont constamment utilisé les épices orientales et autres produits orientaux, et étaient constamment à la recherche d’une route maritime vers l'Orient. Quant à l'Afrique ils n’y pensaient même pas. Ceci est notre reconstruction.

mercredi 22 juin 2016

2.3. Sur l'histoire des religions et l'époque du Christ

La question peut se poser - comment, au vu de la nouvelle chronologie, l'histoire des religions apparaît-elle ? Quelle religion est la plus ancienne? Comment et quand ont bifurqué tous les dogmes aujourd'hui connus ?
Une réponse exhaustive sur ce thème serait le sujet d'un livre entier et nous ne pouvons pas nous y attarder ici. Par conséquent, nous ne donnons une réponse ici que dans les termes les plus généraux.

Sur l’antique proto-religion nous ne savons presque rien aujourd'hui. Il est très probable qu’elle consistait en la déification des ancêtres et les dieux les plus anciens étaient la famille. Les représentants de chaque famille ou clan adoraient leurs dieux-ancêtres.

Le premier grand événement religieux dans l'histoire humaine se reflète clairement dans les sources écrites existantes :  il s’agit de la venue du Christ. Selon la nouvelle chronologie, c’était dans le XIIème siècle [1152-1185] A.D., il y a environ huit siècles et demi. Voir notre livre « Le Roi des Slaves. »
Toutes les grandes religions du monde civilisé sans exception sont, selon notre reconstruction, des branches des mouvements religieux qui ont émergé au XIIème siècle, à l'époque du Christ, et ont d'abord été étroitement associés avec lui.
Ainsi, la nouvelle chronologie déplace le Christ en avant dans le temps de plus de 1000 ans - du Ier   au XIIème siècle A.D.  Mais, relativement, le christianisme est désormais beaucoup plus ancien qu'on ne le pensait. La version incorrecte scaligérienne de la venue du Christ est trop tardive. Dans la nouvelle chronologie, l'histoire Christ se déroule au début de l'histoire écrite.
Nous donnons ici un seul exemple frappant.

Le bouddhisme est généralement considéré comme étant beaucoup plus ancien que le christianisme, mais un examen plus approfondi le révèle être l'une des premières branches du christianisme « ancestral » datant des XIIIème-XIVème siècles. Voir notre livre « Le Roi des Slaves » et [665]. La vie chrétienne du Bouddha fait partie de « Barlaam et Josaphat » [665] et est venue à nous à travers un grand nombre de parchemins dans « plus de trente langues des peuples de l'Asie, l'Europe et l'Afrique ... Sous le nom de Josaphat « L’Histoire ... » ... parle de Gautama Bouddha »[665], p. 3, 13.
Même si la célèbre doctrine bouddhiste de la transmigration des âmes est considérée de nos jours comme soi-disant « à l’évidence orientale, » le sujet a effectivement des racines européennes et a émergé parmi les penseurs grecs « antiques. » À savoir, on croit que la doctrine de la transmigration des âmes a été développée par Pythagore. En Russie et en Europe, la doctrine pythagoricienne de la transmigration des âmes a finalement été rejetée par l'Église chrétienne et oubliée. En Orient, au contraire, elle a fait son chemin et a été adoptée.
La doctrine de la transmigration des âmes est mentionné, par exemple, dans l’écrit médiéval chrétien du béni Épiphane de Salamine, évêque de Chypre, intitulé « [Panarion, ou ] Pharmacie Contre Toutes les Hérésies. » Au Moyen Âge, il était si bien connu qu’il était même inclus dans le Livre de Kórmchaia – Le Livre des Pilotes [recueil de lois séculaires et religieuses]. […] Cette description comporte très clairement les caractéristiques de base de la doctrine indo-bouddhiste de la transmigration des âmes.

vendredi 17 juin 2016

Le Dernier Voyage de la Sainte Famille


Chapitre 1. Inde-Chine

1.1. Les Vallées des Rois égyptienne et chinoise
1.2. Les empereurs Mandchous professaient le bouddhisme - la branche orientale du christianisme impérial, arrivé en Chine à travers l'Inde
1.3. Dans les tombes des empereurs Mandchous du XVIIIème siècle on a découvert des inscriptions en tibéto-sanskrit, décorées dans le style indien. On ne trouva ni inscriptions chinoises, ni inscriptions mandchoues
1.4. La légende tibétaine du chef céleste, le khan Mandchou Kesar (Césarée), et la conquête de la Chine
1.5. Le Tibet - patrie de la dynastie Mandchoue. Le bouddhisme tibétain et l'Orthodoxie
1.6. Les Albaziniens – des cosaques russes en Chine
1.7. Les ancêtres des empereurs mandchous étaient les khans d’Ula [Oulan-Bator date de 1924] - région du Tibet à la frontière avec la Chine [улан = ulan = lancier ; Uhlan, cavalerie légère (lanciers) de Pologne/Lithuanie]
1.8. Origine du nom Mandchou
1.9. La datation astronomique du règne de l'ancien empereur chinois Huang Ti au XVIIème siècle après J.C., et de son petit-fils à l'année 1725 A.D., montre que les première et dernière dynasties des empereurs chinois étaient les dynasties des Mandchous d’Or [comme la Horde d’Or]
1.10. La coutume des nattes tressées chez les hommes à Novgorod, en Egypte « antique » et en Mandchourie
1.11. La langue et l'écriture mandchoues
1.12. Le « frère chinois de Jésus-Christ, » le renversement de Cixi et la fin de la dynastie Mandchoue
1.13. La Chine Mandchoue du XVIIème siècle à travers les yeux des cosaques russes
1.14. Qui étaient les véritables Moghols

Chapitre 2. Le christianisme impérial en Orient

2.1 Le gréco-bouddhisme « Antique » en Inde
2.2. Le christianisme en Chine
2.3. La dalle de pierre antique représentant le baptême de la Chine
2.4. Datation de la plaque
2.5. Les trois pommes d’Hercule et les trois vertus du Christ dans le christianisme impérial
2.6. Koschuny [Кощуны] - anciens contes du christianisme impériale de l'histoire sacrée
2.7. Preuve de la présence du christianisme au début du XVIIème siècle en Chine
2.8. Des « Jésuites » en Chine au XVIIème siècle ont affirmé que le Christ et Confucius sont une seule et même personne
2.9. Les Juifs de l'est
2.10. Où se trouve le tombeau de saint Thomas?

Chapitre 3. Abou Simbel - Shambhala

3.1. Qu'est-ce que Shambhala
3.2. Shambhala - probablement l'Abou Simbel égyptien (« Symbole du Père »)
3.3. Les deux temples d'Abou Simbel - Grand and Petit
3.4. Le grand temple du Saint des Saints. Distorsion et faux à Abou Simbel
3.5. Abou Simbel (Shambhala) - sanctuaire familial du christianisme impérial
3.6. Les temples d'Abou Simbel - symboliques de la tombe de la Sainte Famille. Les reliques dans les églises chrétiennes
3.7. Les cartouches d’Abou Simbel contenant le nom du Christ
3.8. Comment Champollion a lu le nom « Ramsès » au lieu de « Jésus » sur le cartouche d’Abou Simbel
3.9. Les femmes et enfants du Christ-Géant à Abou Simbel. Marie Cléophas et Marie Madeleine. Boris et Gleb. Enée et Créuse.
3.10. Les patriarches bibliques Abraham, Isaac, Jacob et le fondateur du Grand Empire Russe Médiéval Riourik-Énée-Jean-Joseph-Hermès
3.11. Datation astronomique de la guerre de Troie dans les Chroniques d’Ivan le Terrible
3.12. Migration inversée au XVème siècle - l'exode biblique. Moïse-Mahomet-Moschos

Chapitre 4. Divers

4.1. « Moscou » signifie « Chrétien »
4.2. Riourik l’Africain et les trois frères Asan, Afeskhasan, Velikosan, ont fondé l'Etat russe
4.3. Les trois frères (Trinité) [dont descendraient les Scythes] nés de l’union d’une naïade avec soit Hercule soit Zeus - c’est le souvenir de la naissance du Christ en Russie
4.4. Sur l'origine du nom « Italie »
4.5. Rusal [« jour des sirènes » - fête des morts] en Russie ancienne. Sirènes et Géants

http://chronologia.org/how_st_family/index.html