7.3. Ce qui est arrivé ensuite avec les
Cathares = Scythes en Europe occidentale.
Le sort des
Cathares a été tragique. On croit que, dans le XIIIème siècle, ils ont été
défaits et en grande partie détruits. Mais nous commençons maintenant à
comprendre que ce n’est pas arrivé dans le XIIIème siècle, seulement à la fin
du XVIème siècle, ou, plus probablement, au début du XVIIème, alors qu'en
Europe de l'Ouest la mutinerie de la Réforme a pris fin avec succès. En
conséquence, le Grand Empire « Mongol » a éclaté. Les domaines
spécifiques de l'Europe occidentale, pour quelque temps encore, sont restés
fidèles à l'idée de l'Empire et ont obstinément résisté aux rebelles. Parmi le
nombre de ces zones fidèles à l’empire on trouve les Cathares = Scythes en
France. Mais ils ont perdu leurs villes et châteaux et ont été impitoyablement
détruits. Comme les historiens l’écrivent à propos des zones Cathares – en
particulier à Toulouse, Carcassonne et d'autres – « les batailles étaient
trop nombreuses pour être en mesure de les énumérer » [1020], p.25. Puis,
lors de l'écriture de la « bonne » histoire scaligérienne, les
événements sanglants de l'époque ont été délibérément relégués trois cents en arrière.
La défaite des Cathares = Scythes du XVIème siècle, ou même du début du XVIIème
siècle, a été déplacée dans un XIIIème siècle lointain et brumeux. Voyons
maintenant plus en détails comment s’est terminée leur histoire en France.
L’histoire
scaligérienne, à partir du XVIIème siècle, dit que la religion des Cathares =
Scythes a été déclarée « hérétique » dans l'Europe de l'Ouest. Aujourd'hui,
le nom du catharisme médiéval est bien établi comme « l’hérésie Cathare. »
À cet égard, il est utile de se rappeler que ce XVIème siècle est considéré
comme un siècle de guerres brutales, soi-disant pour la plupart religieuses, en
Europe occidentale, et un siècle de lutte contre les diverses hérésies.
Aujourd'hui, il est considéré que le mot hérésie a toujours indiqué seulement
une déviation de la vraie religion. Mais après ce que nous avons appris sur
l'histoire médiévale, à un tel sens ordinaire du mot hérésie on peut en ajouter
un autre. Peut-être que la lutte des Européens de l'Ouest aux XVIème-XVIIème
siècles contre « l’hérésie » était une lutte avec le christianisme orthodoxe,
qui est la religion de la Rus. Le mot ‘hérésie’ [ЕРЕСЬ = ERES] pourrait être une
variation du mot РУСЫ = Rusi ou РУСС-КИЙ = Rus-Ki, dans la prononciation РУСС-ХИ
= RUSS-KHI ou ХИ-РУСЫ = KHI-RUSI, soit ‘hérésie.’ Rappelons que dans la vieille
langue russe, le mot « hérésie » n'a pas été utilisé. En Russie, on parlait de «
mauvais » et non « d’hérétiques. »
…
Selon notre
reconstruction, le catholicisme n’a gagné le soutien du public que dans les XVIème-XVIIème
siècles, à la suite de la rébellion anti-impériale en Europe occidentale. Le catholicisme
réformé a immédiatement commencé à lutter avec l'ancienne orthodoxie catholique
impériale de la Rus-Horde. Ce que, par une légère déformation de la
prononciation, on a appelé « l'hérésie. » Après, cette « hérésie » et
les « hérétiques » ont été détruits « légalement. » En particulier avec l'aide
des croisades des XVIème-XVIIème siècles. La défaite des Cathares = Scythes en
est un exemple frappant.
Pour mieux
imaginer le sort des Cathares = Scythes en France, on rappelle l'histoire de la
mise en garde suivante. Le chef militaire d'une croisade contre les Cathares =
Scythes, Simon de Montfort, pour intimider les Cathares << a ordonné de punir
de manière exemplaire les rebelles [donc devenus connus comme les Cathares =
Scythes – NdA]. Il a arrêté une centaine d’hommes Cathares, ordonné de leur crever
les yeux et de leur couper les oreilles, les lèvres et le nez. Un prisonnier a
été aveuglé de « seulement » un œil afin qu'il puisse rapporter ceci à ses
camarades au glorieux château de cette région – la forteresse de Cabaret
(Cosaque ‘Kabarde’ à nouveau - NdA), qui défiait encore l'armée des croisés
>> [1020] p.22. Mais c’était juste le début. Le chef religieux des
Croisés, qui ont pris – prétendument au début du XIIIème siècle, et en réalité,
apparemment, dans le XVIème siècle – la grande ville Cathare = Scythe de
Carcassonne, l'abbé et le légat du pape, Arnauld Amaury, a lancé avant l'assaut
décisif un appel à ses troupes avec des mots devenu tristement célèbres : « Tuez-les
tous. Dieu reconnaîtra les siens. » [1020], p.17. Par ce slogan ils ont commencé
à exterminer plusieurs milliers de Cathares [1020], [1376].
Ainsi, dans le
XVIème siècle, les rebelles ont essayé de vider l'Europe occidentale des
Cathares = Scythes. Et dans le XVIIème siècle, ils ont déformé l'histoire et « banni »
les événements dans le lointain XIIIème siècle, ayant « purifié » ainsi le XVIème
siècle en ôtant la responsabilité de la révolte la plus récente contre le
gouvernement impérial « mongol. » Par ailleurs, ‘Amaury’ n’est-il pas
la prononciation légèrement déformée du célèbre nom Ottoman = Ataman ‘Omar’ ?
Rien d'étonnant ici, vu que dans le XVIème siècle, certains gouverneurs
ottomans se sont révoltés contre le Grand Empire « Mongol. »
La répression
contre les Cathares = Scythes s’est largement déployée non seulement en France,
mais dans toute l'Europe occidentale. Sur la carte dessinée par les historiens fig.9.12, on a marqué le pays de résidence des Cathares = Scythes de points noirs pour
montrer qui a entamé les représailles contre eux…
Comme nous
commençons à comprendre la véritable histoire de nombreux événements des XIIIème-XVIème
siècles est descendue vers nous aujourd'hui sous le couvert de « la mauvaise
hérésie. » Aujourd'hui, donc, nous avons besoin d’étudier de plus près
l'histoire des principales « hérésies. »
Dans
l'historiographie moderne - et principalement française – l’attitude envers les
Cathares = Scythes est mixte. D'une part, dans le Sud de la France leur
histoire forte et dramatique reçoit une publicité énergique. Les villes Cathares,
les châteaux Cathares, les rebelles Cathares, les feux de l'Inquisition
catholique ... D'autre part, on a constamment souligné que « c’était il y a
très longtemps » et que le Catharisme est une « terriblement mauvais
hérésie, » qui a disparu sans laisser de trace. Dans les soi-disant XIVème-XVème
siècles ils n’ont presque rien laissé. Et quand les historiens d'aujourd'hui sont
parfois tombés sur des signes clairs de traces Cathares = Scythes répandues dans
les XIVème-XVème siècles, ils ont - consciemment ou inconsciemment - essayé de les
rendre muettes. Voilà juste un exemple.
Dans le sous-sol
du Musée Paul-Dupuy à Toulouse, A. T. Fomenko et T. N. Fomenko ont vu en 1997
plusieurs grandes croix en pierre Cathares = Scythes fig.9.20.
Elles sont presque identiques à d'autres dans la même section que l'on
voit aujourd'hui dans les vieilles images et les châteaux Cathares fig.9.15, fig.9.16.
Un fait remarquable est que dans ce cas, les
historiens et les archéologues connaissent la datation des croix. Les croix
Cathares, exposées dans le sous-sol du Musée Paul-Dupuy, ont leur datation
prouvée dans les XIVème-XVème siècles. Et qu’avons-nous vu sur la plaque du
musée, à côté d'elles ? Il est écrit à ce sujet – de manière plutôt évasive –
le texte suivant : « Sté ‘les discoïdales’ - Pierre sculptée - Ateliers du
Lauragais XIV-XV s. » C.-à-d. : « Stèle discoïdale. Gravure sur
pierre. Ateliers de la région du Lauragais. XIV-XV siècles...." Voilà – du
fait que la croix est évidemment Cathares, ils n’en disent pas un mot…
D'autre part, les
historiens reconnaissent toujours l'existence des Cathares = Scythes en Europe
occidentale, au moins jusqu'au XIVème siècle. Voir, par exemple, l'inscription
sur la carte présentée dans la fig.9.12. Et parfois même jusqu'au XVème siècle [1376]. Par conséquent, forcés de
reconnaître ce fait sous la pression des faits, les historiens essaient encore,
chaque fois que possible, de le cacher…
7.4. Puzzle chronologique des châteaux Cathares.
Nous passons
maintenant à l'histoire des châteaux-forts Cathares = Scythes, dont beaucoup
ont été construits non seulement dans les villes mais aussi sur les sommets des
montagnes et des falaises. Et presque toujours sur les points clés qui sont pratiques
d'un point de vue stratégique [1403]. Aujourd'hui, beaucoup d'entre eux sont complètement
détruits. Les ruines de ces châteaux Cathares = Scythes bien connus comme Montségur,
sont entourées par un grand nombre de légendes et de mystères…Fleur Espine, les
quatre châteaux de Lastours, l’immense forteresse de Peyrepertuse, les châteaux
de Puivert, Puilaurens, Quéribus, Roquefixade, Usson, Minerve, Montaillou, San
Jordi, Padern, Durban, Aguilar, Villerouge-Termenès, Durfort, Termes, Auriac,
Coustaussa, Saissac, Ensérune et autres [1403]. Murs bosselés, tours effondrées,
des tas de pierre concassées dans les autres fortifications. Sur fig.9.21 et fig.9.22 nous montrons les ruines de l'une des plus
grandes forteresses Cathare = Scythe, Peyrepertuse.
La nature même de
la destruction suggère que les châteaux ont été impitoyablement exterminés en
utilisant des canons. Il est clair que personne ne va les « restaurer. » Ils
ont essayé de démolir les fortifications JUSQU'ÀU SOUS-SOL, cherché à effacer
définitivement la mémoire même des Cathares = Scythes. Nous pouvons clairement
voir qu'a été menée une destruction systématique et approfondie de l'ensemble
du système complexe de puissantes fortifications Cathares = Scythes. Après
tout, le réseau de châteaux couvre densément l'ensemble du Languedoc, dans le
Sud de la France…
Mais voici la
chose étrange. Comme nous le disions, selon l’histoire scaligérienne qui n’a
été écrite qu'à partir du XVIIème siècle, presque tous les châteaux Cathares auraient
ensuite été récupérés et auraient longtemps servi comme forteresses royales solides,
jusqu'à la fin du XVIème - début du XVIIème siècle. Puis ils ont À NOUVEAU été détruits.
Cela veut dire qu’ils ont été détruits POUR LA DEUXIÈME FOIS [1020], [1403]. En
principe, cela est possible. Détruire, restaurer, détruire à nouveau, encore
une fois restaurer. Mais le fait est que dans le cas des châteaux Cathares une
« seconde destruction » semble très mystérieuse. Voici, par exemple, ce
qu’on nous dit aujourd'hui sur le sort du château de Roquefixade, situé à
proximité du château de Montségur, sur la même ligne de défense [en 1020]. Il
se trouve qu'il sort de l'obscurité des siècles XIV-XV en tant que grande et puissante
forteresse royale. Cette garnison royale servant dans des bastions bien équipés,
et pas dans des ruines. En outre, cette histoire ressemble à une mauvaise
anecdote. Le roi Louis XIII, prétendument en 1632, « a voyagé en direction
de Toulouse » [1020], p.40. En passant par son propre majestueux château
de Roquefixade, il fit une pause, pensa et aurait ordonné de détruire impitoyablement
le château, « parce que maintenant il n'est plus bon et trop cher pour le
garder » [1020], p.40. L'historien moderne conclut cette histoire très
étrange avec les mots : « Son (c.-à-d. le château - NdA) état montre
l'ardeur avec laquelle les soldats royaux ont démoli le château en 1632"
[1020], p.40. Voir fig.9.24.
Très
probablement, cette histoire fantastique a été inventée par les historiens scaligériens
seulement plus tard pour expliquer en quelque sorte la destruction effective du
château dans la guerre de la première moitié du XVIIème siècle. Ils ne
pouvaient pas dire - ou ont eux-mêmes oublié - que le château a été gravement
endommagé pendant les croisades des XVIème-XVIIème siècles contre les Cathares
= Scythes. Ces événements, les historiens les ont « renvoyés » dans le XIIIème
siècle…
Mais supposons
même que le château de Roquefixade ait vraiment souffert un destin étrange.
Que, dans le XVIIème siècle, le pauvre roi Louis XIII ne voulait pas le
conserver, ou l’utiliser comme un poste de garde, ou pour le stockage, ou comme
une prison. Et a tout simplement ordonné de le démolir. Incidemment, c’est un
dur travail de démolir ces murs et ces tours !...
Tournons-nous
vers l'histoire, peut-être la plus célèbre, du château Cathare = Scythe de Montségur,
fig.9.25.
Il se trouve que, lui aussi, revient de
l'obscurité aux XIVème-XVème siècles comme forteresse royale [1020], p.48. Les
historiens rapportent que le « château a été occupé jusqu'au XVIème siècle,
puis a été abandonné par tous » [1020], p.48. Mais aujourd'hui, il est en
ruines, fig.9.26.
Les seuls vestiges sont la ceinture extérieure
des murs, et même alors sous forme très pauvre, fig.9.27.
Donc, quelqu'un a détruit Montségur, pratiquement rayé de la surface de
la Terre qu'à la fin du XVIème ou même au début du XVIIème siècle. Qui ? Est-il
possible que le roi ait à nouveau - en raison d'un manque d'argent ? - ordonné
à ses troupes de quitter le château, après quoi il s’est « de lui-même »
rapidement effondré ? Ou le roi ordonna aussi de démolir Montségur ? En 1997,
nous étions en mesure de visiter et d'explorer en détail le château légendaire.
Qu’un château de ce type puisse « tomber en morceaux par lui-même » est
hors de question. D'énormes blocs de pierre soigneusement assemblés et soudés
fermement par du ciment. Les murs et les tours massifs sont d’une seule pierre-béton
monolithe. Ces structures doivent sauter à la poudre. Ils avaient besoin de canons.
On nous raconte presque
la même histoire étrange - mais seulement au début du XVIIème siècle - avec le
château de Puilaurens. Comme disent les historiens, après la signature du
traité de 1659 sur la frontière avec l'Espagne, « le château a cessé d'être
stratégiquement important. Puilaurens a été transformée en prison quelque temps
puis il est tombé de plus en plus en ruine, parce que les gens l’ont quitté »
[1020], p.59. Donc, soi-disant tranquillement, au milieu du XVIIème siècle, a
été pratiquement rasé le puissant château de Puilaurens.
Avec presque les
mêmes mots ils nous parlent de la prétendue « destruction calme et
tranquille » dans le XVIIème siècle de la puissante forteresse de
Peyrepertuse [1020], p.63. Et ainsi de suite et ainsi de suite. Nous ne
donnerons pas les citations appropriées, leur uniformité incroyable devient
fastidieuse [1020].
Notre
reconstruction explique très simplement tout ce conglomérat de bizarreries. La
plupart des châteaux Cathares = Scythes ont servi de la fin du XVIème au début
du XVIIème siècle. Puis, lors de la rébellion de la Réforme en Europe de
l'Ouest, ils ont été capturés et détruits par les rebelles qui tentaient de
détruire les troupes Cathares = Scythes restées fidèles au Grand Empire « Mongol. »
Après, lors de l'écriture de l'histoire scaligérienne « juste » dans
le XVIIème siècle, la guerre a été poussée dans le passé, dans le XIIIème
siècle.
En particulier on a envoyé dans le passé, au XIIIème siècle,
l'histoire de la chute du château Montségur. Ce château Cathare puissant,
construit au sommet d'une colline escarpée, a été considéré comme imprenable, fig.9.28. Il a été assiégé par les forces catholiques prétendument au printemps 1243. Le siège a duré toute une année [1020], p.30. Environ 400-500 Cathares = Scythes étaient piégés dans un château farouchement défendu. Les attaques des Croisés se sont terminées à plusieurs reprises par un échec. Le château a été subitement pris seulement à cause d’une trahison [1020], p.30. Les survivants Cathares ont été invités à choisir entre renoncer à leur foi et être brûlés vifs Plus de deux cents engagés (c.-à-d. des Cathares - NdA) ont refusé de renoncer à leur foi. Ils sont tous morts sur le bûcher au pied de la montagne "[1020], p.48. À notre époque, en 1960, le site était un monument à la mémoire des Cathares = Scythes. Jusqu'à aujourd'hui, beaucoup viennent au château pour rendre le culte. Au sommet de la montagne, en général, il ne faut pas parler fort.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire