7.10. Le croissant et l’étoile Ottomans = Atmans
sur les chevaliers médiévaux et les armes des villes de l'Europe de l'Ouest.
Il se trouve que
le croissant Ottoman = Atman avec l'étoile est présent sur beaucoup de chevaliers
médiévaux, d’armes de villes et d'autres en Europe occidentale. Voici ce que
nous avons dit dans HRON4, HRON5 et HRON6, chapitre 5:12. Certains nouveaux
exemples nous les fournissons sur les fig.9.54, fig.9.55, fig.9.56. En outre, sur les armoiries françaises on trouve souvent des caractères «
mongols, » comme l'aigle impériale bicéphale et le lion se tenant sur ses
pattes arrière, qui est sur le blason impérial de la ville de Vladimir = Posséder
le Monde [1477], [1331].
Sur les fig.9.57, fig.9.58 et fig.9.59 est la célèbre tapisserie française médiévale « La Dame à la Licorne, »
attribuable à la fin du XVème siècle. Le croissant Ottoman = Atman apparaît ici
comme le personnage principal. Nous le voyons sur les panneaux, sur des
banderoles, des drapeaux, sur le dessus de la tente.
Sur la fig.9.60 nous montrons une gravure ancienne – « guerre fratricide en France
XIV siècle. » [264], livre 1, s.778. À côté du chevalier français sur la
droite on voit le croissant Ottoman = Atman. Nous soulignons encore une fois ce
que représente une guerre fratricide en Europe.
Il est clair qu'à
cette époque le croissant est très vénéré en France.
Sur la fig.9.61 nous montrons le blason présent dans plusieurs endroits sur les murs de
l'ancien château de la ville espagnole de Peniscola.
On croit que le château a
été construit autour du XIVème siècle. Le vieux blason est très intéressant. En
haut – la mitre épiscopale ou cardinalice chrétienne, sur les côtés – les clefs
de saint Pierre, qui sont aussi un symbole chrétien très bien connu. Mais dans
le centre de l'emblème, pour ainsi dire à la place d'honneur, on voit le
croissant Ottoman = Atman. Sous celle-ci était clairement encore une certaine
image, mais elle est en quelque sorte effacée ou détruite. Cette combinaison montre
clairement que tous ces personnages ont été réunis sous le même culte. L’opposition
au croissant est venue beaucoup plus tard, après le schisme du christianisme dans
les siècles XVI-XVII en plusieurs branches.
Et la fig.9.63 présente un autre manteau militaire, où entre les « cornes » du croissant
est placée une véritable étoile. Nous voyons que la croix et l'étoile sont
simplement des images différentes d'un même personnage. Ainsi, les « cornes »
sur les casques des chevaliers médiévaux sont un croissant de lune, le symbole
de la célèbre Tsar-Grad.
Pour tenter
d'expliquer la généralisation croissant avec une étoile Ottomans = Atman en
Europe occidentale, où cela - selon la version Scaliger – « ne pouvait pas
être, » les historiens ont mis au point une « théorie. » Voilà son
essence. Au Moyen Âge on aurait pratiqué la coutume suivante. Dès que tout État
ou armée en avait vaincu un(e) autre, les vainqueurs inséraient immédiatement les
symboles des perdants dans leurs symboles nationaux ou religieux. Pour la
mémoire, disent-ils. Par exemple, aujourd'hui, on nous dit parfois que la
présence du croissant ottoman sur de nombreuses croix russes - au pied de la
croix, voir HRON4, chapitre 10:2 – s’explique « simplement. » À la
suite de la victoire du christianisme sur l'islam dans certaines guerres, on a
mis la demi-lune des vaincus sur la croix chrétienne. En mémoire de la
victoire.
Nous considérons
que cette « théorie » est extrêmement tirée par les cheveux. Par exemple, la
coalition anti-hitlérienne des pays a permis de gagner la Seconde Guerre
mondiale contre Allemagne. Mais ni la Russie ni les États-Unis, ni la France,
ni l’Angleterre ne sont venus avec l'idée folle d’élever la croix gammée sur
leurs drapeaux, emblèmes, etc… Dans l'histoire militaire authentique, c’est
tout à fait le contraire. Les gagnants lancent triomphalement les drapeaux et
emblèmes des vaincus aux pieds de leurs chefs. Par exemple, au mur du Kremlin à
Moscou lors de la parade du Jour de la Victoire en 1945. Mais les soldats
vainqueurs ne portent certainement pas sur leur poitrine, en permanence, les
insignes de l'Ordre et des ennemis vaincus.
Donc, une fois de
plus. Dans le cadre de notre reconstruction, la présence du croissant avec une
étoile Ottoman = Atman dans les armoiries ou tout autre symbole médiéval est
une chose très simple. Cet état, région, ville, etc. faisait partie, à l'époque,
du Grand Empire « Mongol. » Dont un des symboles officiels était le
croissant Ottoman = Atman. Avec l’étoile.
7.11. Pourquoi les Cathares ont été accusés de « culte
du diable. »
Une nouvelle
compréhension de l'histoire des Cathares = Scythes vous permet de voir une
autre distorsion tendancieuse. Aujourd'hui on nous dit que les Cathares adoraient
le Diable comme leur Dieu. Ils étaient donc de vilains hérétiques, et c’est correctement
qu'ils ont été détruits.
À cet égard, nous
attirons l'attention sur le fait que dans l'Ancien Testament, Israël et les
rois de Judée sont souvent accusés d’adorer le dieu Baal. C.-à-d. Théos Baal, De-Baal
[Diable], duquel on passe facilement au mot « diable. » La plupart de
ces charges sont concentrées dans le Livre des Juges, Samuel et Chroniques 3-4.
Cela est évident, par exemple, dans l'index de la Bible [670]. Ces livres de
l'Ancien Testament semblent avoir subi une très forte pression éditoriale au cours
de la Réforme, et reflétaient le plus les vues de ceux qui ont soutenu cette
Réforme.
Les mentions de
Baal sont constamment trouvées dans le livre des Juges de l'Ancien Testament (2:11,
2:13, 3:7, 6:25, 6:30-32, etc.). On parle de Baal et d’Astarté (Juges 3:7)…
Apparemment, dans
les siècles XIII-XVI en Europe de l'Ouest, le mot D-Vaal = Dieu Vaal = Dieu
Baal = Dieu des Bulgares, c’est le Dieu des Cathares-Scythes = Dieu Volgar =
Dieu de Babylone = Dieu Blanc, c.-à-d. le Dieu la Horde Blanche, qui a été
appelé le Dieu du Grand Empire « Mongol. » C’était la religion de
l'Empire à cette époque - le christianisme orthodoxe - répartie sur tout son
territoire, y compris ceux d'Europe occidentale. Par ailleurs, comme nous
l'avons dit, le nom de Jésus = ASA a probablement donné lieu au nom de
l'ensemble de l'Asie [AZII].
Mais au XVIème
siècle en Europe occidentale c’est la mutinerie de la Réforme. Les rebelles ont
commencé à combattre les gouverneurs non seulement avec l'Empire, mais aussi
avec sa foi orthodoxe. Apparemment, le D-Baal orthodoxe = Theos-Baal = Dieu des
Bulgares = Dieu des Volgars [de la Volga], ils l’ont annoncé comme étant un « mauvais
dieu, » « un dieu des mauvaises personnes. » Peut-être, à partir
de ce moment le mot D-Baal a acquis en Europe occidentale un sens négatif. À la
fin du XVIème - début du XVIIème siècle, on a attribué au De-Baal toute la
laideur que vous pouvez penser…
Ces accusations
du Livre des Juges de l’Ancien Testament - en partie originaires de l'Europe
occidentale - sont en train de devenir apparentes. Nous avons trouvé qu'elles
décrivent certains des événements de la Réforme, comme la guerre contre les
Cathares = Scythes. Voilà sur les événements du XVIème - début du XVIIème
siècles.
Aujourd'hui, on nous
explique que les Cathares croyaient à la fois en Dieu et au Diable. Mais « la
théorie du dualisme Cathare » peut avoir son origine seulement dans la fin
du XVIème – début du XVIIème siècle, lorsque les historiens et les éditeurs scaligériens
ont habilement remplacé le concept. En fait, les Cathares = Scythes croyaient probablement
simplement en Dieu-Christ, qui a été appelé Dieu des Bulgares = Dieu des Volgars.
Notre pensée est :
à l’époque impériale des XIIIème-XVIème siècles, D-Baal voulait dire Dieu des Bulgares. Qui était adoré par les Cathares.
Et alors seulement, après la victoire de la Réforme, les Cathares ont été
accusés d'adoration du diable. Pour ce faire, on a déclaré que le D-Baal était
un « mauvais dieu, » le diable.
Très
probablement, les textes bibliques originaux parlaient de D-Baal, le Dieu
Blanc, positivement. Les Rédacteurs de la fin du XVIème - début du XVIIème siècle
ont remplacé les caractéristiques positives en négatif. Dans le même temps, ils
ont essayé de transformer le D-Baal en quelque dieu païen inconnu (3 Rois 18)…
Il est
intéressant de noter que dans ce passage de la Bible d’Ostrog ont été conservées
des traces de l'ancienne attitude positive face à Baal. Le sens du texte est: « Qui
lui a fait offense [Baal], qu’on le laisse mourir. »
…Les nouvelles
idées réformistes sont mises en œuvre activement dans la conscience publique,
avec l'aide d'un Ancien Testament « rénové. » En conséquence, les
croisés catholiques des XVIème-XVIIème siècles ont commencé à nettoyer l’Europe
occidentale de l'Église orthodoxe « Mongole » - y compris des Scythes
= Cathares - pour ainsi dire « légalement. » Ils comptaient sur l'autorité de
l'Ancien Testament…
Certains détails
de l'impitoyable défaite des Cathares = Scythes de la fin du XVIème - début du
XVIIème siècle se trouvent probablement sur les pages des livres bibliques des
Rois 3 et 4. Mais alors, comme toute la Bible, ils ont été habilement
mentionnés dans un passé profond. Par exemple, la Bible dit que le prophète
Elie dit à Achab, roi d'Israël, « Rassemblez-moi sur le mont Carmel ...
quatre cent cinquante prophètes de Baal » (3 Rois 18:19).
Puis ils ont
testé et prouvé de façon convaincante que la foi en Baal, qui est le Dieu Blanc
ou Bulgare, est très mauvaise. Après cela, « dit Eli ... Saisissez les
prophètes de Baal. Ne laissez pas l'un d'eux s’évader. Ils les prirent. Élie
les fit descendre au torrent de Kison, et les égorgea là. » (3 Rois
18:40).
Vraisemblablement,
aucun d'entre eux n’en réchappa…
Le « nettoyage »
des pays d'Europe occidentale de la religion de Baal, selon le récit biblique, fut
donc terminé. Le roi d'Israël, Jéhu, a dupé tous les prophètes de Baal dans le
temple, et a ordonné de les tuer tous jusqu'au dernier (4 Rois 10:24)…
7.12. Bref historique de la reconstruction Cathare.
1) Les Cathares Bulgares
– ce sont les Scythes de la Volga venus en France au XIVème siècle, de la
Russie-Horde, lors de la grande conquête « mongole. » Ils se sont
installés ici et ont créé, en conquérants, la classe dirigeante. Leur religion
était chrétienne, l'ancienne orthodoxie.
2) À l'ère du
Grand Empire « Mongole » des XIVème-XVIème siècles, les Cathares =
Scythes se sont partiellement mélangés avec la population locale, ont créé une
culture unique et construit leurs villes, cathédrales, châteaux, dont certains
encore aujourd'hui continuent à s’appeler Cathares.
3) À la fin du
XVIème - début du XVIIème siècle, lors de la rébellion de la Réforme en Europe
de l'Ouest, les Cathares = Scythes ont été vaincus dans une guerre civile
lourde et sanglante.
4) Lors de
l'écriture de leur manuel d'histoire scaligérienne, les XIVème-XVIème siècles ont
été « exilés » aux XIème-XIIIème siècles. La substitution a eu lieu dans
les XVIIème-XVIIIème siècles. Il a alors été annoncé que les cathédrales
gothiques Cathares = Scythes du XIIIème siècle - qui est le moment de leur
construction – ont prétendument toujours été « vraiment Catholiques. »
Dans le nouveau sens, celui de la Réforme. C’était faux. La religion des
Cathares = Scythes qui était l’orthodoxie des Bulgares de la Volga a été déclarée
une « hérésie, » une « mauvaise religion. »
5) Certains des
plus brillants événements de l'histoire des Cathares = Scythes étaient alors
sur les pages de la Bible. Par exemple, l'histoire du comte Simon= Osman de
Montfort = Pyrrhus = Abimélec, brièvement décrite dans le livre des Juges de l’Ancien
Testament (chapitre 9).
http://www.chronologia.org/xpon6/x6_09_07.html
J'ai l'impression que le culte impérial est tantôt "juif", tantôt opposé aux "hérésies judaïsantes". Que la Réforme est un coup protestante, un coup catholique. Il est très clair, à la lecture de l'épître paulinien aux Galates et des utopies de la Renaissance que la création de l'Eglise catholique est d'une part une synthèse des idées "orthodoxes" et "protestantes", d'autre part un projet impérial. Les mythes nationaux sont bien plus tardifs, du 19ème siècle. Les russes ont fait un énorme travail, mais ils restent sur un schéma simplifié, et oublient d'interroger les contradictions résiduelles. C'est dommage.
RépondreSupprimer